Chesterville : deux bicibornes à la disposition des cyclistes

Les cyclistes, circulant dans le décor enchanteur de Chesterville, peuvent maintenant profiter de deux bicibornes, deux stations de réparation de vélo. L’une se trouve au dépanneur de la Coopérative de solidarité au cœur du village sur la rue de l’Accueil et la seconde est installée à la halte en bordure de la route 161 à l’intersection de la rue de l’Accueil.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de 7500 $ de la Caisse Desjardins des Bois-Francs qui a puisé l’argent dans son Fonds d’aide au développement du milieu.

« Comme on dit souvent, les saines habitudes de vie, le développement durable, tout ce qui est écoresponsable, font partie de nos priorités. On trouvait que ça correspondait bien dans ce qu’on met en place tout en supportant un milieu.

Nous en sommes bien contents », exprime le directeur général Benoît Bélanger tout en soulignant que les amateurs de vélo pourront profiter pleinement de leurs randonnées sans tracas en cours de route.

Le maire de Chesterville, Vincent Desrochers, a salué et remercié l’implication de Desjardins. « Ces stations de réparation sont équipées d’une pompe à air, d’un support à vélo et de tous les outils nécessaires pour effectuer des réparations de base, comme des tournevis, clés à molette, jeu de clés hexagonales et des démonte-pneus. La Municipalité va s’assurer de l’entretien des équipements en cas de bris ou de vol », précise le premier magistrat.

L’idée de ces bicibornes revient à la directrice générale de la Municipalité, Joanne Giguère. « J’en voyais des oranges, mais aussi des vertes, couleur de Desjardins. Je me suis informée si la Caisse pouvait contribuer », souligne-t-elle.

Projet de chalet

L’installation d’une biciborne en bordure de la rivière dans le stationnement de Pêche Nicolet ne relève pas du hasard. Il y a l’achalandage, certes, mais la Municipalité et l’organisme mijotent un projet. « Nous attendons une aide gouvernementale en vue de construire un chalet pour notre centre nature. On devrait avoir la réponse à la fin de septembre. On prévoit une construction l’an prochain si tout va bien », indique Mme Giguère.

« On vise un bâtiment écoresponsable avec des matériaux récupérés, ajoute le maire Desrochers. Une approche a déjà été faite. Nous prévoyons un sentier pédestre et une piste de ski de fond ou de raquette en saison hivernale d’une longueur d’environ 1,2 km. »