Bienvenue à La Nouvelle Union, Charles-Antoine Gagnon
Décidément, il y a un vent de jeunesse qui souffle sur notre salle de rédaction. Voilà que Charles-Antoine Gagnon, journaliste de 24 ans, nous arrive. Il sera plus particulièrement affecté à la couverture de la large palette des activités de fin de semaine.
Il est, en deux mois, le deuxième jeune journaliste à faire son entrée à La Nouvelle Union et L’Avenir de l’Érable (lanouvelle.net) après Matthew Vachon recruté pour assurer la couverture sportive.
La feuille de route de Charles-Antoine est déjà impressionnante, lui qui est encore étudiant de troisième année au programme de communication publique de l’Université Laval.
Il veut mener de front ses études universitaires et son travail de journaliste, ce que, en fait, il fait depuis quelques années.
Parce que même au temps où il étudiait en Art et technologie des médias à Jonquière (2010 à 2013), il collaborait au site univershockey.ca. C’est cette expérience qui l’a fait connaître et l’a propulsé jusqu’au Journal de Québec.
Le directeur des sports du quotidien l’avait invité à écrire dans la nouvelle édition Saguenay/Lac-Saint-Jean.
Ayant son diplôme collégial en poche, il avait quitté la région pour s’installer à Québec (il est originaire de Lévis) avec sa copine (originaire d’Inverness) souhaitant enrichir son curriculum d’un baccalauréat. Il s’oriente d’abord vers l’administration avant de revenir au journalisme, un métier qui l’a toujours attiré… après l’avoir intrigué.
À l’Université Laval, Charles-Antoine continue de concilier études et travail, s’engageant au journal des étudiantes et étudiants Impact Campus, tiré à 10 000 exemplaires. De journaliste couvrant les activités sportives, il finit par en devenir le rédacteur en chef. À cette fonction, il a supervisé l’équipe de rédaction, déniché des sujets, proposé des angles de couverture et devait s’assurer que la une soit tout aussi pertinente que percutante à chacun des 28 numéros de l’année.
C’est cet emploi rémunéré qu’il a quitté pour devenir journaliste à La Nouvelle Union.
Par sa copine qui revient dans sa famille, par les frères de celle-ci qui jouent au hockey, il a aimé découvrir progressivement la région (et ses arénas!), y appréciant particulièrement son aspect communautaire.
Certes, il aurait pu attendre la fin de ses études universitaires, mais il ne voulait pas passer à côté de cette offre d’emploi à La Nouvelle Union, laquelle constituait une «opportunité» pour lui de s’installer immédiatement dans la région.
Il admet que le monde des médias est bien agité et que le métier de journaliste en subit les contrecoups. «Peut-être que oui, il était plus facile d’être journaliste à une autre époque.» Mais, croit-il, il y aura toujours de la place pour de jeunes journalistes talentueux. Ils devront toutefois s’adapter au nouveau contexte. «Il y a beaucoup de plateformes qui se développent et les technologies évoluent. Il nous faut nous rapprocher des jeunes.»
Au-delà de la course aux clics, il y a moyen, soutient le jeune journaliste, d’accrocher les lecteurs. Tout est dans le titre et dans la manière de présenter les informations, croit-il.
Les horaires atypiques, le fait de devoir travailler beaucoup en solo (les samedis et dimanches) ne le rebutent pas. Et il s’enthousiasme à l’idée de faire partie d’une équipe et d’appliquer dans ses propres papiers les conseils qu’il prodiguait au temps où il était rédacteur en chef.
Bienvenue parmi nous, Charles-Antoine!