Alain Rayes poursuit sa tournée du Québec

Le député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, a poursuivi sa tournée provinciale à titre de lieutenant politique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, vendredi.

Il a fait un arrêt à Sherbrooke, où il a notamment rencontré le maire Steve Lussier et d’autres intervenants du milieu, dont les représentants de la Chambre de commerce de Sherbrooke. Il a également réalisé une tournée médiatique.

«Cette tournée me permet de rencontrer plusieurs acteurs économiques, politiques et sociaux importants et de prendre le juste pouls des réalités de chacun», a-t-il expliqué.

Jusqu’ici, Alain Rayes s’est arrêté à Québec, Chicoutimi, Montréal, Roberval, Trois-Rivières et Drummondville, entre autres. Plusieurs enjeux locaux, régionaux et nationaux ont été abordés lors de ce passage en sol estrien. Le dossier de la légalisation de la marijuana, les enjeux reliés au transport, l’aéroport, l’Accord de libre-échange nord-américain, la fiscalité du commerce en ligne, les investissements au niveau de la recherche et le défi de la main d’œuvre ont également été des sujets discutés.

Cette visite à Sherbrooke boucle une semaine très occupée pour le député. À la Chambre des communes, c’est le dossier des conflits d’intérêts de Justin Trudeau qui a monopolisé l’attention au cours des derniers jours. «Les problèmes de conflits d’intérêts de Justin Trudeau et des 215 000 $ qu’il refuse de rembourser aux contribuables pour ses vacances illégales ont fait énormément parlé», a enchaîné le lieutenant politique du Québec.

Le Parti conservateur du Canada a d’ailleurs proposé une motion à la Chambre des communes plus tôt cette semaine. Celle-ci aurait obligé tous les députés qui enfreignent la Loi sur les conflits d’intérêts à rembourser les contribuables.  «Cette motion visait à protéger l’argent des contribuables. À titre d’élus, nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons avec cet argent. Justin Trudeau a cependant demandé à son caucus libéral de voter contre la motion», a déploré le député.

Celui-ci assure qu’il continuera à mettre de la pression sur le gouvernement libéral pour que l’argent des contribuables utilisé lors des vacances du premier ministre sur l’île privée d’un lobbyiste milliardaire soit remboursé. «La commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique a été sans équivoque dans son rapport. Justin Trudeau a enfreint quatre articles de la Loi sur les conflits d’intérêts. Il n’aurait jamais dû se retrouver sur cette île, encore moins en utilisant l’argent des contribuables. Il doit rembourser», a-t-il insisté.

Du répit pour les nouveaux parents

Le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, a présenté sa première politique économique majeure à la Chambre des communes depuis qu’il dirige sa formation. Elle vise à accorder un répit aux nouveaux parents. Le député de Richmond-Arthabaska s’est dit ravi par cette annonce.

Le projet de loi C-394 a été présenté en début de semaine. La Loi appuyant les nouveaux parents vise à créer un crédit d’impôt fédéral non remboursable pour tout revenu gagné.  Au Québec, les personnes qui touchent des prestations du Régime québécois d’assurance parentale seront admissibles à un crédit d’impôt d’un montant équivalent.

«Ce projet vise à éliminer l’impôt fédéral sur les prestations de congé parental. Par exemple, un Canadien qui gagne 50 000 $ par année aura droit à un crédit d’impôt d’environ 4000 $, a expliqué M. Rayes. Ce projet montre notre ferme volonté de réduire le fardeau fiscal des Canadiens. On sait à quel point l’argent est durement gagné. On préfère que les contribuables puissent décider eux-mêmes ce qu’ils en font. Depuis que Justin Trudeau a pris le pouvoir, le fardeau fiscal de tous les Canadiens a augmenté de plus de 800 $ par an en moyenne selon l’Institut Fraser. Il faut cesser de constamment refiler la facture du déficit des Libéraux à la population.»