Accusée du meurtre de son fils, son évaluation psychiatrique se poursuit
C’est ce mercredi que le dossier de Mari-Lou Beauchamp-Filion, qui est accusée du meurtre prémédité de son garçon de 2 ans, revenait devant la cour.
Après avait été conduite au Centre régional de santé mentale de Shawinigan pour mener une évaluation psychiatrique d’une durée de trente jours pour évaluer son aptitude à comparaître – et non sa responsabilité criminelle – un report a été demandé jusqu’au 13 octobre.
Durant l’avant-midi, les avocates de la Couronne et de la Défense, Me Martine Tessier et Pénélope Provencher, ont demandé à se rencontrer avant de revenir avec cette proposition à la juge Dominique Slater.
Lors de sa première comparution, le 5 septembre dernier, où elle avait été formellement accusée de meurtre au premier degré, la Couronne faisait valoir que la femme de 39 ans était déjà suivie pour une dépression et qu’un psychiatre lui avait prescrit une médication.
Celle-ci avait été arrêtée le 3 septembre dernier, soit deux jours après que son fils ait été retrouvé en arrêt cardio-respiratoire dans un logement de l’avenue Cyr, dans le Domaine Godefroy, à Saint-Grégoire.
Elle avait elle aussi été conduite à l’hôpital pour y soigner des blessures après avoir été retrouvée dans un état critique, dans la baignoire, à côté de son enfant, selon ce que rapportait Radio-Canada.
Avec la collaboration de Marianne Côté