175 M $ pour les infrastructures sportives et récréatives d’établissements scolaires

La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a fait une halte à Victoriaville, mardi avant-midi, pour annoncer la mise en place d’un nouveau programme, le Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives et d’enseignement supérieur doté d’une enveloppe de 175 M $.

Pour cette annonce, la ministre Charest avait choisi le Complexe Multisport Promutuel, un établissement nouvellement agrandi, a rappelé, dans son mot de bienvenue, le directeur général du Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF), Alain Desruisseaux. « Vous constaterez qu’il s’agit d’un site fabuleux pour la pratique sportive et qui suscite un grand intérêt pour nos jeunes athlètes du secondaire. Ils sont nombreux à fréquenter ces plateaux », a-t-il confié, tout en soulignant l’engouement pour certaines disciplines, principalement l’escalade avec son mur d’une hauteur de 14 mètres.

La ministre n’a pas manqué de le féliciter pour les installations. « Vous avez toutes les raisons d’être fier. Vos installations représentent exactement l’exemple à suivre dans les infrastructures. Ce que j’aime, c’est qu’on touche à de nouvelles disciplines sportives faisant en sorte d’aller rejoindre une vaste clientèle. On en a pour tous les goûts et toutes les aspirations », a-t-elle exprimé.

Le nouveau programme, annoncé par la ministre, vise à soutenir des projets à travers tout le Québec, à accroître aussi le nombre d’infrastructures sportives et récréatives et à permettre la mise à niveau des infrastructures existantes. « Il y a beaucoup de demandes, beaucoup de besoins. Avec le programme PAFIRS l’an dernier, on n’a pu, avec une enveloppe limitée, soutenir tous les projets. De là, mon grand enthousiasme d’avoir une nouvelle enveloppe de 175 M $ afin de procéder à la rénovation, à la mise aux normes, à la construction de nouvelles infrastructures sportives et récréatives », a indiqué Isabelle Charest.

Les centres de services scolaires, les établissements privés, les cégeps, de même que les établissements universitaires sont admissibles à ce nouveau programme. Les demandes de financement seront reçues entre le 15 septembre et le 26 novembre.

Les projets présentés doivent répondre à certains critères, notamment l’accessibilité à tout un chacun. « Qu’il y ait une conciliation entre les parties, entre les organismes pour pouvoir donner accès, car le nerf de la guerre, c’est de donner accès à nos infrastructures pour que tous puissent en profiter », a souligné la ministre Charest tout en précisant que « l’objectif est de soutenir le plus d’infrastructures pour avoir une population en santé, active et qui bouge ».

La démonstration de la pertinence des projets, la capacité de les soutenir financièrement et l’accessibilité universelle figurent aussi parmi les critères d’analyse.

Pour sa part, le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, affichait une mine rayonnante, soulignant que Victoriaville avait été choisie pour cette annonce « parce qu’on est un modèle ». « On n’annonce pas aujourd’hui l’attribution d’argent, mais de se faire dire qu’on est un modèle, ça me remplit de fierté », a-t-il confié.

Le modèle instauré, ici, entre la Ville de Victoriaville et le CSSBF se veut une voie à suivre, a soutenu le député Lefebvre. « On a simplifié l’entente de services, ce qui permet de rendre disponibles les plateaux de jour à la clientèle étudiante et le soir et la fin de semaine aux adultes. C’est un modèle qu’on souhaite répéter à la grandeur du Québec », a-t-il signalé.

Rappelant sa formation d’enseignant en éducation physique, l’élu d’Arthabaska a fait valoir l’importance de faire bouger les jeunes. « Le vieil adage, un esprit sain dans un corps sain, facilite l’apprentissage de nos jeunes. »

Le député Lefebvre a conclu en invitant les intervenants à déposer des projets. « Et j’espère que la prochaine fois, a-t-il ajouté, ce sera pour annoncer des sommes d’argent pour la région. »

Le nouveau programme limite à cinq millions de dollars l’aide maximale par projet. « Pour un établissement public, l’aide peut couvrir jusqu’à 66% des coûts admissibles et jusqu’à 50% des coûts pour les établissements privés et les universités », a précisé la ministre Charest.