Le Cactus termine son parcours éliminatoire la tête haute
Après avoir eu les Blue Sox de Thetford Mines dans les câbles à un certain moment dans la série demi-finale, le Cactus de Victoriaville a dû baisser pavillon en sept parties. Malgré la défaite, le directeur général Jonathan Camiré se dit fier de son équipe.
Selon lui, ce qui a fait la différence dans cette série est possiblement l’état de fraîcheur de ses troupes ainsi que l’expérience des Blue Sox. Il faut rappeler que les Thetfordois ont quand même gagné cinq championnats consécutifs entre 2012 et 2016. «Ça a été une série âprement disputée, mais ce qui a fait la différence, c’est qu’on a possiblement manqué de gaz dans le réservoir. Les cinq premiers matchs ont été disputés à haute intensité. Il y a des rencontres où nous avons fait de beaux retours pour obtenir la victoire. Thetford a raflé cinq championnats successifs. Leur équipe a donc vécu de telles situations. Ils sont capables de se relever dans des moments critiques», a expliqué le DG.
Ayant eu l’occasion d’éliminer Thetford au sixième match de la série, le Cactus a vu la série basculer à la cinquième manche de ce duel. Les Victoriavillois menaient alors 2 à 0, mais ils ont été incapables de clore la manche et Thetford en a profité pour faire cinq points. «Thetford a bien joué leurs matchs. Les lanceurs Dany Paradis-Giroux et Michel Simard ont lancé des matchs 6 et 7 impeccables. C’est à ces moments que notre attaque est tombée plus calmes. Nous avons eu nos chances, mais nous n’avons pas capitalisé. Il y a des manches où nous avons ouvert les valves avec de mauvaises exécutions ou de mauvais jeux. Je pense notamment à la cinquième manche du sixième match à Victoriaville. Nous menions 2-0 à ce moment et ça s’est terminé avec une manche de cinq points pour nos adversaires. Ça a été le tournant de la série à mon avis.»
Fier de la performance
Considéré comme négligé dès le premier tour, le Cactus a réussi à surprendre le Big Bill de Coaticook avant de pousser à la limite la série face à Thetford, formation championne de la saison régulière au sein de la division B45. Camiré juge donc que ses joueurs peuvent sortir la tête haute de leur parcours éliminatoire. «Se rendre à un septième match contre Thetford, nous n’avons pas à être gênés de notre défaite (7-0). Nous avons réussi à tenir tête aux champions de notre division, eux qui sont également nos éternels rivaux. Nous étions tout près de passer en finale. J’ai dit à mes joueurs que j’étais fier d’eux, car ils ont joué en équipe et ils sont allés à la guerre en faisant des sacrifices. La défaite est plate, mais il faut prendre du recul et regarder le scénario dans son ensemble. Il faut se souvenir qu’au mois de juin, on se grattait la tête pour trouver des joueurs à certains moments», a fait valoir le DG du Cactus.
Arguant depuis le début du parcours éliminatoire que Victoriaville avait une équipe menaçante avec tous ses joueurs en place, Camiré a prouvé qu’il avait raison compte tenu des performances livrées par les siens. «Nous avons de bons lanceurs, mais nous n’avons pas un Michel Simard qui peut gagner un match à lui seul ou un Stéphane Pouliot qui peut changer l’allure d’un match avec un coup de bâton. Pour gagner, nous avons besoin que ce soit en équipe. […] Avec tous mes joueurs réguliers, j’ai confiance. Si tout le monde pousse ensemble dans le même sens, nous sommes dangereux.»
Forcé désormais à suivre du coin de l’œil la finale de la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ), le Cactus se préparera dès le mois d’octobre pour le repêchage annuel de la ligue et la soirée des récompensent qui se tiennent habituellement au début du mois de novembre. Après ça, ce sera assez tranquille pour le Cactus jusqu’au début des camps au printemps prochain.