Un ras-le-bol des libéraux

Quand on entend monsieur Couillard dire : On savait ce qu’on aurait dû faire, mais on ne l’a pas fait, on s’aperçoit que c’est vrai.

Rien de résolu dans les CHSLD, insalubrité, maltraitance, soins bâclés par manque de personnel. Grosse pagaille au niveau des urgences, l’attente d’un médecin toujours aussi longue, retard pour les chirurgies même urgentes, par contre diverses primes aux petits copains les médecins, à quand une prime pour aller aux toilettes?

Avez-vous pensé monsieur Barrette sans don, sans des fondations qui rapportent des centaines de millions au fil des ans, comment fonctionnerait notre système de santé?

Quant à M. Couillard, spécialiste des bévues, il déclare : «les gens qui travaillent trop sont souvent poussés à bout».

Autre déclaration irréfléchie : bienvenue aux migrants clandestins, on peut s’en occuper, mais ils coûtent des centaines de millions, et ce, au détriment des Québécois qui sont dans la précarité et au détriment de ceux qui ont fait une demande d’immigration légale qui parle français ou anglais et qui ont un métier.

N’oubliez pas M. Couillard que l’immigration incontrôlée est à prendre très au sérieux et qu’elle est loin de participer à la vie économique du pays avant de nombreuses années.

D’autres problèmes sans intervention : aide aux victimes d’actes criminels (IVIV, IVA), aide aux accidentés de la route (SAAQ), aux accidentés du travail (CNESST), aide aux personnes à mobilité réduite, suivi des personnes avec des problèmes de santé mentale qui sont considérées dangereuses, mais qui sont en liberté.

Quant à la consultation sur la discrimination et le racisme, M. Couillard est absent. Il ne sait pas comment gérer cela de peur de passer pour un islamophobe ou un xénophobe. Mais quand on est premier ministre, il faut savoir prendre des décisions responsables.

Il savait ce qu’il aurait dû faire, mais il ne l’a jamais fait! Puis c’est flagrant, on sent que notre gouvernement est divisé et qu’il y a «une petite clique» qui fonctionne avec «LA PENSÉE UNIQUE» du chef et que les autres sont sous ses ordres.

Autre déclaration mensongère en 2014 : «Nous nous engageons à donner aux citoyens le gouvernement le plus transparent et ouvert qu’ils auront eu au Québec».

Quelques années plus tard, il nous annonce que «les magouilles sont derrière nous». Peut-on le croire? Surtout quand il ajoute : «La vérité est rarement payante en politique». Cela veut dire que la transparence n’existe pas et que notre gouvernement peut nous mentir à sa guise.

Puis il y un certain ministère qui ne s’occupe pas «des points noirs» sur notre réseau routier dont certains sont signalés depuis des années. On peut penser qu’il y a de la nonchalance et que les futurs blessés ou morts les importent peu, pourtant l’argent est là.

Quant aux dépenses abusives de nos ministères, c’est de l’argent public que l’on gaspille. Quand notre gouvernement nous dit qu’il a fait beaucoup pour notre économie, il ne nous parle jamais de ce qui est grave c’est : LA DETTE BRUTE DU QUÉBEC. Quand ce gouvernement est arrivé en 2014, la dette brute était de 197 G $. Elle était en août 2018 de 276 G $, soit 79 G $ en quatre ans cela fait 1,645 G $ par mois. Ce n’est pas une bonne nouvelle et c’est surtout un endettement très préoccupant.

Les déconfitures de messieurs Couillard et Barrette ont grandement nui au Parti libéral et plus de 20 élus, voyant cette dégradation, quittent le bateau sous plusieurs prétextes.

Une des dernières recrues, Gertrude Bourdon, par contre, elle a vite compris que pour être au PLQ, il fallait être versatile.

Et puis que ce gouvernement arrête de dénigrer la concurrence avec des faussetés.

ENFIN, COMMENT PEUT-ON FAIRE CONFIANCE À UN GOUVERNEMENT DONT LE CHEF EST SOUVENT VERSATILE  ET QUI PEUT NOUS MENTIR COMME IL L’A DÉCLARÉ.

Au fait, connaissez-vous la définition du PARLEMENT? C’est l’endroit où les verbes PARLER et MENTIR ont été inventés.

Pour terminer, deux aphorismes qui reflètent bien la réalité.

La profession d’hommes ou de femmes politiques est : qu’il est plus facile d’avoir des relations que des remords.

La moitié des hommes ou des femmes politiques ne servent à rien, l’autre moitié est prête à tout.

Jean-Claude Royer

Ham-Nord