Le mentorat pour la campagne électorale
J’accompagne encore des jeunes dans leur intégration dans la société. Je mets toujours l’accent dans l’intégration au travail. Car je pense encore que l’autonomie des jeunes, une chose essentielle, passe par le travail. Bien plus que par un revenu d’aide sociale dit de sortie de pauvreté….Je fais ainsi, sans doute du mentorat bénévole.
Mais le mentorat au travail aurait sans doute intérêt à être développé et plus organisé au Québec
En 2014, j’avais salué l’initiative du gouvernement Marois, sous la responsabilité de Léo-Bureau Blouin, dans la politique jeunesse, du projet de Mentorat. Si cela avait vu le jour, J’aurais même été prêt à m’impliquer…..
Le projet avait certes à être raffiné. Mais il avait été inclus dans les «Si» de la campagne électorale qui avait suivie et était disparu après l’élection des libéraux.
Après je n’ai rien revu de ça, ni de ressemblant, ni dans le programme du PQ actuel, ne dans celui de QS (Peut-être que je me trompe?) Quelqu’un me souffle à l’oreille, ironiquement : «Ces jeunes poqués ne voteront pas de toute façon». Bon….
J’ai cherché la définition de mentorat (Monitoring en anglais). Voici ce qu’on en dit, en bref: Le mentorat désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d’aide, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d’une autre personne,«le mentoré», qui a des compétences ou des connaissances à acquérir. (J’ajoute qui rencontre des difficultés à les acquérir et qui ne le fera pas dans une salle de classe).
En 2014 ce que je me disais et me dis encore aujourd’hui,
– Il y a au Québec, des centaines de jeunes inadaptés socialement, pour différentes raisons, (Famille, difficulté d’apprentissage intellectuel, drogues, manque de confiance en soi, fréquentations douteuses) mais qui pourraient s’en sortir avec un mentorat adapté à chacun-chacune.
– Il y a aussi au Québec des centaines de baby-boomers retraités, ex-travailleurs intellectuels, mais surtout manuels, qui souhaiteraient un petit revenu supplémentaire, qui ont de belles compétences à transmettre, et qui pourraient le faire sous forme d’accompagnement directement dans les milieux de travail.
– En 2018, il y a des centaines d’entreprises au Québec, qui ne trouvent pas de main d’œuvre, tant dans le milieu industriel qu’agricole.
Bon ! Mettons tout cela ensemble et le mentorat pourrait faire partie d’un beau projet de société, ni de gauche ou de droite, ni nationaliste, ni fédéraliste, sans doute, mais de progrès cependant. Ben oui! Le projet de Mentorat de Léo Bureau Blouin serait à raffiner. Mais surtout à expérimenter en commençant petit comme ce fut le cas, pour le premier Carrefour jeunesse emploi dans l’Outaouais., un projet communautaire, et en faisant des petits. !
Comme on est en période électorale, la parole est aux politiciennes et politiciens.
Henri-Paul Labonté