Nathan Landry veut faire aussi bien, sinon mieux
Sorti un peu de nulle part, Nathan Landry a connu une saison recrue fantastique dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ) à l’âge de 18 ans avec les Aigles de Trois-Rivières. Maintenant à l’aube de sa deuxième saison, le lanceur victoriavillois est prêt à faire face à la musique.
À ses premiers pas dans le circuit, Landry a lancé pendant 73 manches. Au cours de celles-ci, il a présenté une moyenne de points mérités de 2,67, il a réussi 62 retraits sur des prises et il a accordé seulement 62 coups sûrs. Tout cela lui a permis de signer huit gains, soit le troisième plus haut total de la LBJEQ. «Je ne m’attendais pas à connaître autant de succès, surtout parce que je n’avais joué qu’une saison dans le midget AAA auparavant. Puisque je suis un compétitif, je voulais faire ma place. Ce n’est pas mon âge qui allait changer le fait que je veux gagner et donner une chance à mon équipe de le faire», a fait valoir l’artilleur.
Selon lui, la minutie qu’il accorde à sa préparation est l’élément qui a fait pencher la balance en sa faveur lorsqu’il était sur le monticule. «La préparation est très importante. Je prends beaucoup de temps pour mon corps et mon mental afin que tout soit prêt pour le match que je vais disputer. Je ne veux pas que me fier à une balle rapide.»
Désireux de répéter ses exploits, voire faire mieux
Ayant placé la barre très haute dès sa première année avec les Aigles, Landry espère maintenant au moins répéter ses exploits ou faire mieux encore. «Je veux quand même faire plus. Pour y arriver, je devrai faire preuve de constance, mais surtout me fier à mes moyens. Souvent, quand ça va bien, tu peux vouloir en faire trop. Il ne faut pas. Le but est de rester dans ses moyens et d’attaquer les frappeurs pour donner une chance à mon équipe de gagner», a exprimé le Victoriavillois.
Le jeune homme qui disputera sa saison de 19 ans est également bien conscient qu’une certaine pression de remplir les attentes s’est installée autour de lui. «C’est certain qu’elle est plus grande (la pression), mais ce n’est pas quelque chose qui m’apporte plus de stress. Je le sais déjà. J’étudie au Collège Laflèche à Trois-Rivières et il y a plusieurs joueurs de la ligue qui y sont. Ceux-ci me disent que je serai une cible cette année, mais ça ne me fait pas peur. Je vais continuer de jouer comme si c’était mon premier départ dans la ligue.»
Les grands honneurs convoités
Les Aigles juniors ont été éliminés au deuxième tour des séries la saison dernière. Avec maintenant une équipe qui arrive un peu plus en fin de cycle, Trois-Rivières espère bien se rendre jusqu’au bout. «Nous avons un bon mélange de jeunes et de vétérans. Notre équipe peut aller loin, mais il devra y avoir beaucoup de travail accompli en cours de saison. Nous avons plusieurs frappeurs et excellents lanceurs. Il faudra toutefois corriger certaines choses en défensive. La saison est faite pour se préparer avant de connaître de grosses séries. C’est le rêve de tous les joueurs de lever le gros trophée à la fin», a conclu Landry.