Le mois de l’autisme bat son plein
Plusieurs activités visant à sensibiliser la population à la réalité des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) auront lieu au Centre-du-Québec en avril.
Ces événements organisés dans le cadre du mois de l’autisme se dérouleront sous le thème «Mieux se comprendre, mieux s’entendre». À Victoriaville, notamment, une étudiante du Cégep ayant un TSA organise un panel sur le sujet le jeudi 19 avril à 18 h 30. Puis, le samedi 21 avril, à 13 h et à 14 h 30, Mélanie Pontbriand présentera la conférence «La différence qui rassemble». La participation à ces deux activités est gratuite, mais il est nécessaire de réserver sa place.
«J’encourage les gens à prendre conscience que les personnes ayant un TSA sont avant tout des personnes à part entière possédant des rêves, des qualités et des forces. C’est en voyant au-delà du diagnostic que nous pourrons en tant que société inclure ces personnes à leur juste valeur», mentionne la coordonnatrice d’Autisme Centre-du-Québec, Karine Fournier.
Cette mère de deux enfants ayant un TSA espère que ces activités, et les autres à l’horaire dans la région du Centre-du-Québec, serviront aussi de moments de rassemblement pour briser l’isolement. «Quelqu’un qui a un TSA peut réagir à un environnement qui apporte trop de stimuli et, à tout moment, on peut être obligés de quitter une activité», témoigne-t-elle.
Porter du bleu pour la cause
Afin de célébrer ce mois, la population est invitée à porter du bleu. Cette couleur est associée à la cause puis le diagnostic est actuellement quatre fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles. Il est aussi possible de se procurer le ruban d’occasion auprès de l’organisme. Son motif en forme de casse-tête rappelle l’importance du travail d’équipe dans cette cause.
Selon la Fédération québécoise de l’autisme, les causes génétiques et environnementales sont suspectées par les chercheurs pour expliquer cette condition permanente touchant 1,5% de la population. La communication et les interactions sociales ainsi que les comportements, activités et intérêts restreints ou répétitifs sont les difficultés marquées chez les personnes ayant un TSA.