Bienvenue chez vous, Danny Leblanc!
Après un exil de 14 ans dans la grande ville voisine, Danny Leblanc est de retour chez lui, heureux. «Pourquoi je suis revenu? Mes racines sont ici, à Victoriaville», souligne-t-il.
Si le travail l’a mené à Drummondville où, pendant 14 ans, il a travaillé au sein de l’équipe des ventes du journal L’Express, le travail le ramène maintenant à Victoriaville. Il occupe, depuis le 26 mars, un poste de conseiller en solutions médias pour les journaux La Nouvelle Union, L’Avenir de l’Érable et pour le site www.lanouvelle.net.
Danny Leblanc, à 44 ans, avait le goût d’un nouveau défi. «J’avais envie de revenir à Victoriaville. De toute façon, j’y passais ici la moitié de mes fins de semaine. J’étais tanné de vivre dans mes valises. C’est comme le retour de l’enfant prodigue», raconte-t-il.
Son parcours ne le destinait pas au domaine des ventes, au départ. Après ses études primaires, secondaires et collégiales à Victo, le jeune homme a fait son baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke, puis un certificat en archivistique à l’Université Laval.
Cette formation lui a permis, pendant quatre ans, de travailler pour les archives de la Commission scolaire des Bois-Francs jusqu’à ce que son contrat ne soit pas renouvelé.
Suivront alors huit mois de chômage au cours de laquelle, en plus d’une recherche active d’emploi, il occupera certains petits emplois, dont un job à l’école de ski de la Station du Mont Gleason.
Parce que, oui, Danny Leblanc est un sportif, mais pas, comme il l’avoue lui-même d’emblée, un athlète de haut niveau. Il pratique la planche à neige, le jogging. «Pendant 10 ans, j’ai suivi l’entraînement de boxe olympique. Je favorise les sports individuels. Ainsi, je n’ai que moi à blâmer!»
En échangeant avec lui, on se rend compte que la vie ne l’a pas ménagé. Il a survécu à une méningite, a subi des fractures du crâne, de la clavicule, du poignet, de la cheville… «J’ai déjà subi un choc électrique et je me suis même étouffé avec du steak dans un restaurant. Je suis indestructible, relate-t-il en blaguant. La vie ne m’a pas manqué, mais elle ne m’a pas eu.»
Au niveau professionnel, c’est donc au moment de sa période de chômage que Danny Leblanc opte pour une réorientation de carrière en se disant que «la vente, il y en aura toujours».
Le Victoriavillois d’origine est donc de retour chez lui, dans un travail qu’il connaît bien. «J’aime le contact avec les gens, mais aussi, j’aime trouver des solutions pour les clients. Plus que vendeur, je suis plutôt un bon conseiller. Si tu conseilles bien, tu vendras beaucoup plus. J’aime quand tout fonctionne pour mes clients», explique-t-il.
L’aspect de la confiance revêt pour lui une grande importance. «Il m’est souvent arrivé de dire non à un client, car ça n’avait aucun sens. Pourvu que tout soit clair pour le client, c’est mon travail de lui montrer la manière de parvenir à ses fins», raconte le conseiller.
En 14 ans dans le domaine, Danny Leblanc a vécu l’évolution avec la venue du numérique et des plateformes diverses. «Ça me réjouit de voir qu’une compagnie comme la nôtre ait su évoluer à travers ces changements», note-t-il, motivé par ce «nouveau souffle», comme s’il entreprenait une nouvelle carrière.
«J’ai de nouveaux clients. Et puis, bien que différente de Drummondville, Victoriaville est une ville dynamique que je connais très bien. Ce nouveau défi me motive grandement», conclut-il.