Deux poids, deux mesures?
J’habite à Warwick avec ma famille. L’an dernier, le conseil de ville a choisi de ne pas payer le montant exigé pour que ses citoyens puissent accéder aux infrastructures de la ville Reine.
C’est un choix tout à fait sensé et compréhensible, tant bien que l’on s’intéresse au budget et au principe d’équité envers tous les citoyens de Warwick.
Nous sommes une jeune famille de cinq. Férus de lecture, nous étions inscrits à la bibliothèque de Victoriaville depuis deux ans. Bien que celle de Warwick soit très bien organisée, la bibliothèque de Victoriaville offre un bien plus grand choix d’oeuvres, bien entendu. Pour continuer d’y avoir accès, cela représenterait pour notre famille 1750 $ par année, ce qui n’est pas envisageable, dans notre cas.
De ce que j’ai pu lire ou entendre, ces dernières années, une part considérable des dépenses en loisirs de la ville de Victoriaville serait en lien avec le développement et l’amélioration de ses infrastructures sportives. En excluant le Carré 150, qui ne fait pas partie de l’entente avec les municipalités, on est en droit de se demander si les infrastructures culturelles telles que les bibliothèques et centres culturels ont bénéficié, elles aussi, de programmes qui justifient une aussi grande augmentation globale des coûts d’accès.
Bref, l’accès à la culture ferait-il les frais de choix faits, sur plusieurs années, en faveur des infrastructures sportives?
La question est ouverte et j’aimerais bien connaître l’avis des élus et des autres citoyens.
François-Jude Mercier
Warwick