Alain Rayes prêt pour une importante année 2018
L’année 2018 en sera une bien occupée pour le député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes. En tant que lieutenant politique du Parti conservateur du Canada pour le Québec, il visitera plusieurs villes pour proposer une alternative à la population.
Pour lui, il est important que les Québécois et les Québécoises aient conscience de la vision de parti en vue des élections fédérales de 2019. Cette période de consultations lui permettra aussi de prendre le pouls et de contribuer à développer une plateforme électorale adéquate.
«On se rend compte qu’au Québec on a beaucoup de travail à faire pour présenter notre contenu. On sait que Justin Trudeau est encore très populaire au Québec, mais quand on parle aux gens des enjeux, on se rend compte que l’on connecte bien avec les personnes.»
«On veut être une alternative, ajoute-t-il. Les gens ont envoyé un message il y a deux ans. Ils ont décidé de faire confiance à Justin Trudeau et au gouvernement libéral. Nous, on pense que ce qui est présenté depuis deux ans ne répond pas aux attentes de la population canadienne.»
L’ancien maire de Victoriaville fait référence au déficit, à la légalisation de la marijuana, à l’intégration des Canadiens ayant été combattre aux côtés de l’État islamique et à la question des couteaux dans les aéroports du pays.
Prochaine session parlementaire
M. Rayes se prépare aussi pour la prochaine session parlementaire qui débutera le lundi 29 janvier. Il identifie trois enjeux principaux, soit l’exercice budgétaire, les négociations touchant les ententes économiques internationales et la légalisation de la marijuana.
«Le gouvernement va y arriver, c’est clair. Il est déterminé par ça, dit-il au sujet de ce troisième point. De notre côté, on doit s’assurer que ce soit fait comme il faut, qu’on respecte les compétences des provinces, des municipalités et des corps policiers pour leur donner tous les outils pour qu’il y ait le moins de dégâts possible.»
Dans un autre ordre d’idées, le député de Richmond-Arthabaska surveillera attentivement l’évolution de son projet de loi visant à équiper les véhicules d’urgence du Canada de défibrillateurs. Sa deuxième lecture devrait se faire dans les premières semaines de la session.
«Si ça fonctionne, tous les véhicules de la GRC et tous les autres véhicules de sécurité partout au Canada pourront être équipés de défibrillateurs cardiaques.»