Le député Rayes livre un bilan positif de la dernière session
Le député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, dresse un bilan fort positif de la dernière session parlementaire à Ottawa. Il estime que l’Opposition officielle à la Chambre des communes du Canada peut dire mission accomplie grâce, notamment, à la persévérance et la détermination de ses députés et sénateurs.
Avec ses collègues du Parti conservateur du Canada et son chef Andrew Scheer, M. Rayes a contribué à mettre en lumière, entre autres, les nombreuses failles du projet de réforme fiscale du ministre des Finances Bill Morneau.
«Annoncée au cœur des vacances estivales, le gouvernement libéral souhaitait certainement faire profil bas pour pouvoir adopter cette réforme telle qu’elle était proposée. Grâce à notre travail, c’est devenu le sujet de l’heure un peu partout au pays. Notre insistance a mené à une mobilisation sans pareille des gens d’affaires ce qui a forcé le gouvernement à faire marche arrière», a souligné le député de Richmond-Arthabaska.
Ce vigoureux débat sur le projet de réforme fiscale a rivé les projecteurs sur le premier ministre Justin Trudeau et sur son ministre des Finances Bill Morneau tout au long de la session. Les Canadiens ont tôt fait de constater que le problème ne se limitait pas à la réforme, mais bien à l’intégrité des deux hommes dans leurs fonctions parlementaires.
«On a eu droit à de nouvelles révélations chaque semaine. De la réforme fiscale, on est passé à de sérieux problèmes de conflits d’intérêts et d’éthique. Je ne pensais pas voir, en 2017, un ministre des Finances oublier qu’il possédait une somptueuse villa en France. Je pensais encore moins voir un ministre qui change des mesures fiscales touchant directement sa propre entreprise familiale, et ce, sans avoir mis ses actifs dans une fiducie sans droit de regard. Je ne m’attendais pas à voir 10 millions $ en actions de l’entreprise familiale du ministre des Finances être vendues une semaine à peine avant l’adoption de nouvelles règles touchant son entreprise», a-t-il enchaîné.
Ces nombreuses révélations n’ont guère ébranlé la confiance de Justin Trudeau à l’endroit du ministre des Finances. Le Parti conservateur du Canada réclame aujourd’hui la démission de Bill Morneau. «Justin Trudeau a défendu bec et ongle son ministre, se disant satisfait de son travail. Il nous a répété qu’il avait encore confiance en lui, blâmant l’opposition de faire des attaques personnelles. Il a aussi minimisé la sanction de la commissaire à l’éthique à l’endroit de Bill Morneau. Cette réaction ne nous a pas surpris, toutefois. Le chef du financement du Parti libéral et très bon ami du premier ministre, Stephen Bonfman, qui a vu son nom apparaître dans les fameux Paradise Papers, a aussi été défendu par le premier ministre. Celui-ci dit travailler pour la classe moyenne, mais il démontre plutôt qu’il défend et protège ses riches amis. L’Institut Fraser, dans un rapport récent, a d’ailleurs démontré que 80% des familles canadiennes paient aujourd’hui plus d’impôts depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement libéral», a souligné le lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada.
L’Opposition officielle à la Chambre des communes a réussi d’autres avancées importantes au cours de la dernière session. Elle a, notamment, forcé la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, à restaurer le crédit d’impôt pour les personnes souffrant de diabète. Elle a aussi talonné le gouvernement relativement à l’évasion fiscale.
«La dernière session parlementaire a démontré une fois de plus que Justin Trudeau dirige un gouvernement d’image. Au-delà des apparences, toutefois, il y a les faits. La population n’est pas dupe. Elle constate peu à peu le criant manque d’écoute et l’incompétence du gouvernement libéral. On n’a qu’à penser à l’entente avec Netflix, la crise de l’immigration, le dossier de la légalisation précipité de la marijuana, le chantier de la Davie, l’achat de CF-18 australiens usagés, l’autorisation de lames de moins de six centimètres dans les avions, les ratés des négociations de nos accords économiques internationaux comme l’ALÉNA, l’accord transpacifique et celui avec la Chine. C’est sans compter le gaspillage de fonds publics. Le déficit s’élève aujourd’hui à plus de 20 milliards par année! On léguera à nos enfants et petits-enfants un gouffre financier. Il n’y a aucune bonne raison de dépenser autant. L’économie nord-américaine se porte bien actuellement. Pourquoi n’attendons-nous pas son déclin avant de dépenser davantage?», a soulevé le ministre du cabinet fantôme des Affaires intergouvernementales.
M. Rayes a également profité de la dernière session pour présenter un projet de loi visant à équiper les véhicules d’urgence du Canada de défibrillateurs. Il attend impatiemment le retour des travaux parlementaires, à la fin du mois de janvier, pour faire cheminer ce dossier. D’ici là, il poursuivra son engagement en circonscription avec les membres de son équipe.