Des «soleils» pour les enfants… et leurs parents

Les gens d’Opération Enfant Soleil ont laissé, sur leur passage, une somme de 44 150 $ au département de pédiatrie de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.

Ce don permettra l’acquisition d’un incubateur et d’une civière de transport pour les bébés que l’on doit transférer dans un centre spécialisé.

«Oui, on possède déjà ce genre d’équipement», répond Dre Mélanie Noël, chef du département de pédiatrie de l’Hôtel-Dieu. Mais le nouveau sera optimal, intégrant plusieurs appareils, l’incubateur étant rattaché à la civière. Les manœuvres en seront facilitées notamment pour les infirmières, explique la pédiatre.

On n’abandonnera pas les actuels dispositifs, puisque, poursuit-elle, il n’est pas rare qu’on doive transporter des jumeaux vers un hôpital pédiatrique. «On pourra les transférer en même temps… et les ramener chez nous en même temps.»

L’un des animateurs d’Enfant Soleil, le comédien Louis-Georges Girard a également remis des «soleils» à trois organismes de la région, les 17 344 $ provenant du Fonds Josée Lavigueur.

L’École Saint-Cœur-de-Marie de Tingwick a obtenu une somme de 7239 $ pour installer dans sa cour trois balançoires pour petits et grands.

L’Ami-temps des Bois-Francs a reçu 6927 $ pour installer une balançoire  adaptée aux personnes en fauteuil roulant.

L’Association des Jeunes des Hauts-Reliefs (Ham-Nord, Chesterville et Notre-Dame-de-Ham) a reçu 3178 $ pour se procurer divers équipements sportifs.

Noah, l’ambassadeur

La remise des contributions prépare toujours le prochain téléthon. Il se déroulera devant les caméras de TVA le 4 juin, de 7 à 22 heures.

Cette émission, Marie-Ève Ouellette n’est plus capable de la regarder depuis trois ans, depuis que son petit Noah est né, le téléthon la faisant trop pleurer. L’enfant est venu au monde avec des malformations cardiaques (tétralogie de Fallot sévère) qui l’ont précipité, à 2 mois, sur la table d’opération de Sainte-Justine pour une intervention à cœur ouvert.

Le petit est aussi atteint d’un syndrome génétique rare, lequel occasionne un retard de développement, l’hypotonie et l’obésité… et des consultations incessantes.

La vie de Mme Ouellette et de son conjoint Guillaume Pelletier, déjà parents de la petite Amandine, a été chamboulée. La mère a dû abandonner son travail pour des allers et retours, entre leur résidence à Saint-Pierre-les-Becquets, Trois-Rivières et Montréal. Le père, camionneur de métier, ne veut plus s’éloigner trop longtemps de la maison. «Avoir un enfant malade, ça change notre vision. Chaque fois que je vois un enfant handicapé, je suis porté à m’adresser à lui, à parler avec ses parents.»

La maman dit que c’est un «baume sur notre cœur» que d’être les parents du petit ambassadeur centricois pour l’Opération Enfant Soleil, le petit ayant été opéré dans une salle munie de plein d’appareils achetés grâce à ses dons.

Louis-Georges Girard se montre sensible à ce qui serait la cause chouchou – selon un sondage SOM – des Québécois lui qui a déjà vécu l’épreuve du père à l’hôpital.

Il a exprimé toute sa gratitude aux nombreux partenaires qui soutiennent la cause des enfants malades. Et ils étaient plusieurs à assister à la conférence de presse, comme la petite Mégane Croteau de Warwick qui, à 9 ans, en est à organiser son troisième souper spaghetti (le 15 avril).

Depuis 1992, l’Opération Enfant Soleil a versé 395 144 $ à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.