Félix Boivin produit et partage sa bonne humeur

Depuis qu’il est à Victoriaville, Félix Boivin a pris son envol et il semble prêt à figurer parmi les défenseurs les plus dangereux offensivement au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.  

Auteur de sept points en quatre parties (un but et six mentions d’aide), Boivin enchaîne les bonnes performances aux deux extrémités de la patinoire depuis le début de la saison, ce qui lui permet même de flirter avec le sommet des pointeurs du circuit. «Je connais de bonnes performances depuis le début de la saison. Je me sens tellement bien ici et j’ai de la confiance. Cela dit, tout ce qui m’importe, c’est le succès de l’équipe. Les gars sont tous unis et nous pouvons faire un bout de chemin ensemble», a estimé l’arrière de 5’07’’ et 169 livres.

Au-delà des points accumulés, le non verbal et l’attitude générale du jeune homme de 19 ans font son effet au sein de la troupe victoriavilloise. Il n’est pas rare de le voir faire quelques sauts après un but ou de démontrer sa satisfaction avec une effusion de joie à l’instar d’un certain P.K. Subban par exemple. «C’est un aspect qui a toujours été l’une de mes plus grandes qualités. J’ai toujours le sourire aux lèvres. C’est important pour moi d’être joyeux et ça se ressent dans la chambre puisque mes coéquipiers aussi le sont. Puisque je suis un leader, je me dois de montrer l’exemple.»

Un flair offensif naturel

Doté d’un sens du jeu naturel et d’une vision aiguisée, le patineur natif de Québec mise sur de bons atouts pour cumuler les points lorsque placé dans les bonnes dispositions par son entraîneur. «J’ai toujours aimé ça avoir la rondelle. Lorsqu’elle est sur mon bâton, c’est un privilège pour moi et je suis en confiance lorsqu’elle y est», a expliqué celui qui forme le premier duo de défenseurs en compagnie de Vincent Lanoue.

Son entraîneur-chef Louis Robitaille s’est d’ailleurs montré élogieux à son endroit, expliquant que le nombre de points n’était même pas un facteur auquel il accordait de l’importance lorsqu’il évalue le jeu de son protégé. «C’est drôle puisqu’avec Félix Boivin, on ne lui parle jamais de points lors de nos rencontres. Oui, c’est agréable de produire offensivement, mais quand tu restes dans le système, les chances vont venir naturellement. Et c’est exactement ce qu’il fait. Il est vrai que le monde va le trouver spectaculaire parce que c’est une petite bibitte qui travaille excessivement fort et qui est inépuisable. Ce que j’aime, c’est que Félix ne force pas les jeux. C’est bon qu’il soit récompensé», a noté Robitaille.

Boivin a été acquis par les Tigres à la dernière séance de sélection du circuit Courteau en compagnie d’un choix de sixième tour (2018) en retour des services de Félix Meunier et d’un choix de troisième ronde (2017).