En quête du meilleur début de saison de leur histoire
Grâce à leurs victoires aux dépens des Foreurs de Val-d’Or (par la marque 5-1) et des Huskies de Rouyn-Noranda (au compte de 7 à 4), les Tigres de Victoriaville sont demeurés invaincus en ce début de saison. Les quatre gains en autant de rencontres égalent du même coup un record de concession pour le meilleur début de saison.
Si les deux premières rencontres avaient nécessité la tenue de la prolongation, les Tigres ont pris les grands moyens afin que ce scénario ne se reproduise pas contre les deux rivaux abitibiens. Dans les deux cas, Les Félins ont été efficaces durant 60 minutes. L’attaque a également été très menaçante avec 12 buts. «Nous avons exploité nos chances. Nous avons créé de belles choses offensivement. Nous n’avons pas besoin de 50 chances de marquer pour mettre la rondelle dans le filet», a souligné l’entraîneur-chef Louis Robitaille.
Toutefois, au-delà des buts, le pilote de la troupe victoriavilloise s’est montré encore plus satisfait de la façon dont jouent ses protégés. «Ce qui me satisfait le plus, c’est notre niveau d’engagement, d’enthousiasme et d’unité. Est-ce que nous avons été parfaits? Non, mais nous nous améliorons à chaque rencontre.»
Précieuse profondeur
Depuis l’ouverture de la campagne, Robitaille ne se gêne pas pour utiliser l’ensemble de ses quatre trios et de ses trois paires de défenseurs. Cette utilisation judicieuse de tous les éléments permet aux Félins de prendre l’avantage sur leurs opposants en fin de rencontre lorsque les meilleurs joueurs adverses s’essoufflent. «Le fait que je puisse utiliser mes quatre trios, ça fait en sorte que le rouleau compresseur commence son travail. Ça devient épuisant pour nos adversaires. Les autres équipes devront choisir leurs confrontations défensives en fonction de trois trios. Tu veux neutraliser la ligne de Laberge? C’est correct, il va y avoir celle de Phelan. Tu veux neutraliser celle de Phelan? Il va y avoir celle d’Huntington.»
À preuve, cinq attaquants, répartis sur trois trios, comptent une moyenne d’un point ou plus par rencontre. Il s’agit de James Phelan (6 pts), Chase Harwel (6 pts), Maxime Comtois (5 pts), Ivan Kosorenkov (5 pts) et Jimmy Huntington (4 pts). Les défenseurs Félix Boivin (7 pts) et Vincent Lanoue (4 pts) maintiennent également un rythme d’au moins un point par partie.
Indiscipline à corriger
Bien que les Tigres demeurent parfaits jusqu’à maintenant, la discipline sera un élément à surveiller dans les prochaines parties. Obtenant en moyenne 17 minutes de pénalité par rencontre, les Tigres se devront d’être plus disciplinés s’ils veulent éviter de se faire prendre au piège. «Il faut être un petit peu plus intelligent, c’est certain. Les rencontres sont arbitrées de manière très stricte. C’est à nous de nous ajuster et non aux officiels de le faire. Si ça continue de cette manière toute la saison, il faut trouver le moyen de demeurer en bas de cinq ou six punitions par rencontre», a fait valoir Robitaille.
Par chance, l’unité de désavantage numérique présente une efficacité de 85,2%, bien aidée par le travail du gardien de but Tristan Côté-Cazenave et des défenseurs défensifs que sont les Andrew Smith, Jérôme Gravel et Benjamin Thibeault notamment.
Les Tigres tenteront de conserver leur fiche intacte, le vendredi 6 octobre, alors qu’ils rendront visite à Yanick Jean et aux Saguenéens de Chicoutimi. Cette rencontre, qui s’amorcera à compter de 19 h 30, sera la première d’une séquence de quatre sur les patinoires adverses. Deux jours plus tard, à 15 h, les Félins rendront visite au Phoenix, à Sherbrooke.