Tshibamba Muntu entend plaider coupable

Accusé d’avoir mis en danger la vie de 13 femmes en les agressant sexuellement, le Drummondvillois Jean-Claude Tshibamba Muntu devrait reconnaître sa culpabilité, du moins dans certains dossiers, lorsqu’il reviendra devant le Tribunal le 15 mars.

L’accusé, qui aura bientôt 56 ans à la fin de mars, s’est présenté vers 16 h, lundi, devant le juge David Bouchard de la Cour du Québec.

Son avocat Me Jean-Riel Naud a fait savoir au magistrat qu’il en était arrivé à une entente avec la poursuite représentée par Me Ann Marie Prince.

«Mon client s’engage à disposer, mais non pas dans tous les dossiers», a précisé Me Naud.

Dans cette affaire, tout en se sachant atteint du VIH, Jean-Claude Tshibamba Muntu, un Congolais d’origine arrivé au pays en 1989, aurait eu plusieurs relations sexuelles non protégées avec plusieurs femmes.

Une sergente de la Division des enquêtes régionales de la Sûreté du Québec, France Desbiens, avait témoigné à l’enquête sur remise en liberté, révélant que le quinquagénaire, qui était en couple, aurait fréquenté d’autres femmes rencontrées sur des sites de rencontres.

Dans certains cas, il aurait menti en affirmant qu’il était «clean» alors qu’il se savait porteur du VIH.

Jean-Claude Tshibamba Muntu a été arrêté le 17 septembre 2015 à Drummondville.

L’accusé possède une formation de technicien en agronomie.