Pornographie juvénile : le dossier pourrait se régler
JUSTICE. Le Victoriavillois Jean-Mathieu Côté, sur qui pèse des accusations en matière de pornographie juvénile et de leurre d’enfant, reviendra devant la justice le 28 novembre.
Son avocat Me Jean-Philippe Anctil le représentait, vendredi matin, au palais de justice de Victoriaville.
Me Anctil a fait savoir au juge Jacques Lacoursière la possibilité que son client puisse disposer de son dossier avec le réaménagement des chefs d’accusation.
À la dernière audience le 8 juin, l’accusé a renoncé à son enquête préliminaire, ce qui a mené à sa citation à procès.
Arrêté le 3 juillet 2014, Côté fait face à des accusations de production, de possession, de distribution de matériel de pornographie juvénile et de leurre d’enfant pour avoir, selon la poursuite, communiqué avec deux personnes de moins de 14 ans en vue de commettre une infraction.
Un chef d’accusation de bris de probation figure aussi à son dossier.
Des dossiers reportés
Arrêté en décembre 2015 lors d’une opération policière antidrogue à Warwick, Benoît Quirion, âgé dans la quarantaine, reviendra devant le Tribunal le 28 novembre vraisemblablement pour disposer de son dossier.
C’est du moins ce qu’a fait savoir, vendredi matin, son avocat Me Jean-Philippe Anctil évoquant aussi la possibilité de demander la confection d’un rapport présentenciel.
Quirion, arrêté avec quatre autres personnes, fait face à des accusations de possession de résine de cannabis (haschisch), possession de méthamphétamine et deux chefs de possession de stupéfiants en vue de trafic.
Ce matin de décembre 2015, près d’une trentaine de policiers de la SQ, aidés d’un maître-chien, de techniciens en scène de crime et de membres du groupe tactique d’intervention, avaient mené une série de quatre perquisitions dans des logements des rues Notre-Dame, Dollard et Sainte-Jeanne-d’Arc.
Le bilan policier avait notamment fait état de la saisie de 650 comprimés de méthamphétamine, d’environ 100 g de haschisch, 20 g de cannabis et d’une somme de plus de 700 $.
Projet Nageoire
Les dossiers de William Trépanier-Provencher, Camil-Frédéric Fleury, Éric Boissonneault, Guillaume Grégoire, Lucie Lacasse et Luc Marcoux, des accusés de l’opération Nageoire, ont été remis au 25 novembre pour la suite des procédures.
L’opération Nageoire, menée à la mi-décembre 2015, avait mobilisé plus de 60 policiers de l’Escouade régionale mixte, du Service d’enquêtes régionales, de la SQ du poste de la MRC d’Arthabaska, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de la sécurité publique de Trois-Rivières.
Cette opération découlait d’une enquête entreprise en juillet 2015 et qui ciblait des individus en lien avec l’approvisionnement de stupéfiants de différentes cellules de vente dans la région de Victoriaville.
Tôt un matin de la mi-décembre, les policiers ont frappé, effectuant 12 perquisitions et autant d’arrestations.
Ces individus, selon la police, auraient pris la place laissée vacante au niveau de la vente de stupéfiants dans la région de Victoriaville à la suite de l’opération Macramé réalisée en mars 2014.
Nageoire a mené à la saisie de plus de 4000 comprimés de méthamphétamine, environ 120 g de cocaïne, 350 g de cannabis, une centaine de grammes de haschisch et une arme à feu.
Les perquisitions ont également mené à la saisie de cigarettes de contrebande, de 17 téléphones cellulaires, d’un ordinateur, de trois véhicules saisis comme biens infractionnels et de plus de 5800 $.
Fuite en VTT
Le Victoriavillois Yvan Nault devra lui aussi revenir devant la Cour du Québec le 25 novembre pour une prise de position dans son dossier.
Arrêté dans la nuit du 24 au 25 février 2016 à la suite d’une fuite en véhicule tout terrain, l’accusé fait face à des accusations de conduite avec les capacités affaiblies, de fuite, de voies de fait sur les policiers et bris de probation.
Les policiers, cette nuit-là, ont aperçu deux personnes circulant en VTT sur la rue de l’Académie à Victoriaville. Les patrouilleurs ont voulu intercepter le VTT qui aurait foncé sur eux, heurtant la voiture de la SQ avant de prendre la fuite.
Un ratissage dans le secteur avait permis aux policiers de retracer les suspects.