Agression armée : un accusé recouvre sa liberté

Arrêté en lien avec l’agression armée survenue dans un logement de la rue Fréchette à Victoriaville, Mario Vincent de Saint-Mathias-sur-Richelieu, a pu recouvrer sa liberté pour la durée des procédures judiciaires qui se poursuivront, dans son cas, le 12 décembre.

Devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec, lundi après-midi, la poursuite a consenti à la remise en liberté de l’individu moyennant un dépôt de 1000 $ et le respect de certaines conditions.

Ainsi, l’accusé de 44 ans doit observer, sauf pour urgence médicale, un couvre-feu entre 22 h et 6 h.

Le Tribunal lui interdit, par ailleurs, d’aller au domicile de la rue Fréchette, et même de se trouver dans le district judiciaire d’Arthabaska, sauf pour rencontrer son avocat Me Jean-Philippe Anctil et pour comparaître devant la justice.

Interdiction aussi de communiquer avec deux personnes, dont la victime dans cette affaire. Mario Vincent ne peut non posséder des armes.

Me Anctil a fait savoir qu’il n’avait reçu qu’une partie de la preuve jusqu’ici. De son côté, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Cynthia Cardinal n’avait pas d’autres éléments de preuve, pour le moment, à transmettre à la défense.

Mario Vincent, rappelons-le, a été arrêté en fin de soirée mercredi dernier (14 septembre). Il prenait place dans un véhicule garé non loin du logement où s’est produite l’agression armée.

L’accusé fait face à deux chefs d’accusation de s’être introduit par effraction dans une maison d’habitation et d’y avoir commis des voies de fait avec lésions et d’y avoir commis des voies de fait armées.

Dans cette affaire, Mario Vincent pourrait être considéré comme un complice, selon le ministère public.

Quant au principal suspect qui avait été blessé lors de l’altercation, les policiers attendaient que son état le permette avant de l’interroger.

En après-midi, lundi, la porte-parole de la Sûreté du Québec, Aurélie Guindon, a confié n’avoir aucun nouveau développement à signaler dans ce dossier.