Cruauté animale : requêtes rejetées, procès fixé

Après avoir entendu les requêtes présentées en défense, le juge Jean-Paul Decoste a statué en fin de journée, vendredi, au palais de justice de Victoriaville : les requêtes ont été rejetées et le procès de Tamara Friedmann, accusée relativement à un cas présumé de cruauté envers les animaux, pourra avoir lieu.

Si ces requêtes avaient été acceptées par le Tribunal, la preuve n’aurait plus suffi pour aller de l’avant, selon le procureur de la poursuite, Me Jean-Philippe Garneau.

L’avocate de l’accusée, Me Mia Manocchio de Sherbrooke soutenait que l’intervention de la Sûreté du Québec dans la résidence de Tamara Friedmann était injustifiée, qu’elle s’était faite sans mandat.

Dans une deuxième requête, l’avocate estimait que l’information que possédaient les policiers ne leur permettait pas d’obtenir un mandat pour se rendre dans la grange.

«Selon le juge, les policiers pouvaient agir. Mais il nous fera connaître plus tard les motifs de sa décision», a confié Me Manocchio à la sortie de la salle d’audience.

Les parties ont donc convenu de deux jours d’audience pour le procès qui se déroulera les 26 et 27 octobre.

Tamara Friedmann fait face à deux chefs d’accusation d’avoir fait souffrir inutilement des animaux et d’avoir, par négligence, causé des blessures à des animaux.

Ces accusations découlent d’une intervention  survenue le 17 février 2014 alors que les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska répondaient, ce jour-là, au déclenchement du système d’alarme sur une propriété du rang 2 à Notre-Dame-de-Ham.

Sur place, ils avaient alors découvert une quarantaine d’animaux mal en point, dont trois bêtes mortes, un cheval, un chien et un chat.

Les intervenants de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska avaient été demandés sur les lieux.