Agression armée à Victo : comparution d’un individu

Arrêté en fin de soirée, mercredi, dans un véhicule près du lieu de l’agression armée, Mario Vincent, 42 ans, un résident de Saint-Mathias-sur-Richelieu, a comparu vers 16 h, jeudi, devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec.

Le ministère public, représenté par Me Jean-Philippe Garneau, a autorisé le dépôt de deux chefs d’accusation, à savoir de s’être introduit par effraction dans une maison d’habitation et y avoir commis des voies de fait avec lésions, et de s’être introduit par effraction et y avoir commis des voies de fait armées.

Me Garneau s’est opposé à la remise en liberté de l’accusé qui demeurera incarcéré au moins jusqu’au 19 septembre (lundi), date retenue pour la tenue de son enquête sur remise en liberté.

Me Jean-Riel Naud a représenté l’accusé pour sa comparution. Il a fait savoir au juge qu’il devait vérifier son admissibilité à l’aide juridique.

De plus, Me Naud n’a reçu, de la poursuite, qu’une infime partie de la preuve pour le moment.

Dans cette affaire, Mario Vincent pourrait être considéré comme un complice, a souligné le procureur aux poursuites criminelles et pénales.

Quant au principal suspect, Me Garneau a fait savoir qu’il n’avait pas été techniquement arrêté, qu’il était considéré comme un témoin important et qu’une comparution n’était pas prévue à court terme.

Son état de santé ne le permettrait pas. Les policiers doivent l’interroger dès qu’ils le pourront.