La cause de la «voleuse sexy» devant la Cour d’appel
JUSTICE. La Cour d’appel du Québec entendra, mardi (2 août), la requête du ministère public qui souhaite en appeler de la peine imposée le 8 février à Stéphanie Beaudoin, cette jeune femme condamnée pour près de 40 introductions par effraction et vols dans des résidences de Victoriaville, Saint-Valère, Saint-Norbert-d’Arthabaska, Plessisville, Saint-Ferdinand et Thetford Mines.
En février, le juge Bruno Langelier l’a condamnée à une peine de 90 jours de prison à purger de façon discontinue et à exécuter 200 heures de services communautaires. Il lui a aussi interdit de souscrire à un contrat ou une entente pour vendre, publiciser ou utiliser son image dans le but d’exploiter ses démêlés judiciaires afin de retirer un bénéfice monétaire.
La poursuite s’adresse à la Cour d’appel parce qu’elle considère «manifestement déraisonnable» la peine imposée.
Le ministère public estime notamment que le juge a erré en mettant indûment l’emphase sur la réhabilitation de la jeune femme en ne tenant pas compte de sa minimisation des crimes et de sa responsabilité déficiente.
La poursuite croit aussi que le juge a erré dans la détermination des facteurs aggravants.
La Cour d’appel du Québec, à la suite de l’audience, mardi, rendra sa décision dans les semaines suivantes.
Remise de biens
Stéphanie Beaudoin, par ailleurs, s’est, de nouveau, présentée en Cour du Québec, en fin de journée, mercredi, au palais de justice de Victoriaville.
Il s’agit d’une procédure pour la restitution de biens. Le juge Bruno Langelier a ordonné la remise d’un montant de 5000 $, une somme de 3000 $ pour une victime et 2000 $ pour une autre.
Certains biens avaient déjà été remis. D’autres restent à venir au cours d’une prochaine audience.