Emprisonnement discontinu pour Yannick Roberge

Ayant reconnu sa culpabilité à des accusations de complot et de trafic de stupéfiants en avril dernier, Yannick Roberge, arrêté dans la foulée du projet Macramé en mars 2014, a écopé d’une peine de prison discontinue de 90 jours. Le juge a donc opté pour la suggestion de l’avocat de la défense, Me Matthieu Poliquin.

En poursuite, Me Mélanie Dufour réclamait plutôt une peine ferme de 18 mois d’emprisonnement. «Le Tribunal a la discrétion d’imposer une peine individualisée à Monsieur en se basant sur une preuve de réhabilitation convaincante. Une peine de 90 jours discontinus peut satisfaire les critères de dissuasion et de dénonciation», avait souhaité Me Poliquin. Il a finalement eu gain de cause.

Au total, près d’une cinquantaine d’individus ont été arrêtés dans le cadre de l’opération Macramé. L’opération visait un réseau de trafic de stupéfiants, principalement de la cocaïne, des méthamphétamines et du cannabis, un réseau surtout actif dans le secteur de Victoriaville. (G.C.)