Martin Farcy, sitôt arrivé en thérapie, sitôt parti

JUSTICE. La Cour du Québec venait à peine de l’envoyer, vendredi, à la maison de thérapie Victoriaville-Arthabaska que Martin Farcy a quitté les lieux alors qu’il devait y demeurer en tout temps, 24 heures sur 24, sauf pour des sorties accompagnées d’un représentant de la maison.

L’individu de 41 ans se serait enfui du centre, samedi, moins de 24 heures après y avoir été envoyé par la justice.

Lors de son retour en Cour, vendredi, Farcy a vu le ministère public déposer à son endroit 21 nouveaux chefs d’accusation.

Farcy a été arrêté le 29 mars relativement à une série d’introductions par effraction dans des résidences et des commerces.

Trois accusations d’introduction par effraction, dont deux dans des résidences de Victoriaville et de Saint-Norbert-d’Arthabaska, ont été portées contre lui, vendredi.

De plus, trois accusations de méfaits, trois chefs d’accusation de vol d’essence et d’argent et une autre de fraude ont été ajoutés à la fiche du Victoriavillois qui doit aussi faire face à 11 chefs d’accusation de recel d’outils (scie à chaîne, soudeuse, masse), de remorque, de montre et de vêtements et de spiritueux, entre autres.

Martin Farcy était déjà accusé de menaces de mort, de possession de cannabis, de deux chefs de possession de méthamphétamine, de deux chefs de vol d’outils et d’autres objets ainsi que deux autres chefs de recel.

Au total, l’homme de 41 ans fait face à 29 chefs d’accusation.

Son arrestation, selon la Sûreté du Québec, pourrait permettre de résoudre une vingtaine de dossiers. Des perquisitions effectuées en lien avec cette affaire auraient permis aux policiers de récupérer certains biens dérobés.