Le procès Mallette tire à sa fin

JUSTICE. Au procès de Michel Mallette, accusé de vol qualifié et de port de déguisement, l’audience aura été de très courte durée, mercredi matin, au palais de justice de Victoriaville. C’est qu’en défense, Me Guy Boisvert, a fait savoir qu’il ne présentait pas de preuve.

La juge Manon Lavoie de la Cour supérieure du Québec, qui préside le procès, a ensuite libéré les 11 membres du jury jusqu’à jeudi matin.

L’audience reprendra donc avec les plaidoiries de chacune des parties, suivies des directives finales de la juge avant que le jury ne soit séquestré pour entreprendre ses délibérations jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.

Dans cette affaire, l’accusé fait face à la justice relativement à un vol commis le 5 octobre 2006 à la caisse populaire de Sainte-Élizabeth-de-Warwick.

Le procès de l’homme de 48 ans a pris son envol, lundi. Au cours des deux premiers jours, la procureure de la poursuite Me Ann Marie Prince a fait entendre six témoins pour étayer sa preuve.

Le sergent Alain Michaud de la Sûreté du Québec a été le premier témoin entendu, lui qui a notamment saisi les images captées par les caméras de surveillance de l’établissement, images qui ont été présentées au jury et aux autres témoins.

Julie Comtois, seule employée au moment du vol, a raconté l’événement qu’elle a vécu, les paroles prononcées par le suspect et a soutenu pouvoir reconnaître l’accusé par ses yeux.

Au deuxième jour du procès, un technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec, le sergent Denis Desjardins a fait part de son travail, des deux seules empreintes digitales potables prélevées et qu’on ne peut relier à aucun individu.

Les traces de pas n’ont pas été concluantes non plus.

Une autre policière ensuite été entendue, la sergente France Desbiens, qui a rouvert l’enquête en 2012 à la suite d’informations, suivie d’une femme, Roxanne Laflamme, qui affirme, dans le cadre de son travail, avoir déjà rencontré Michel Mallette à six occasions et qu’elle dit reconnaître comme le suspect du vol qualifié de Sainte-Élizabeth-de-Warwick.

Un citoyen de la municipalité a également été interrogé, lui qui avait été confronté à un inconnu sur sa propriété le jour du vol.