Voies de fait et séquestration : dossier réglé, individu condamné

JUSTICE. Un peu plus de 14 mois après les événements, une affaire de séquestration et de voies de fait a trouvé son dénouement au palais de justice de Victoriaville alors que l’accusé Gabriel Grivegnée-Lacroix a été condamné à une peine d’emprisonnement.

Devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec, le Victoriavillois, âgé de 31 ans, a reconnu sa culpabilité à des accusations de séquestration, de voies de fait armées, de voies de fait avec lésions, de menaces de causer la mort ou des blessures et de possession d’une arme prohibée.

L’accusé a été condamné à une peine de 12 mois de détention à laquelle on a retranché 20 jours de détention provisoire pour une peine à purger de 11 mois et 10 jours, assortie d’une probation de trois ans.

Gabriel Grivegnée-Lacroix ne peut posséder d’armes pour une période de 10 ans et le Tribunal lui a ordonné de fournir un échantillon d’ADN.

Le Victoriavillois avait été arrêté, un dimanche matin de janvier 2015. Ce matin-là, une femme avait alerté la Sûreté du Québec affirmant avoir été victime de violence et d’une séquestration pendant quelques heures dans un logement de la rue Genest à Victoriaville.

Selon la police, elle avait réussi à quitter le logement en matinée pour alerter les policiers qui n’ont pas tardé à procéder à l’arrestation du suspect.

La dame, elle, avait été conduite au centre hospitalier pour y traiter certaines blessures.