Les trois accusés subissent leur enquête préliminaire

JUSTICE. Trois individus de la région de Québec, Pierre Blondeau de Lévis, Dominic Vézina de Québec et Jean-Christophe Martin de Shannon, subissent leur enquête préliminaire au palais de justice de Victoriaville relativement à des présumées agressions sexuelles sur une adolescente.

Les faits reprochés aux accusés se seraient produits dans la nuit du 24 au 25 octobre 2014 lors d’une soirée pour adolescents organisée au Complexe Sacré-Cœur de Victoriaville.

Les trois individus, représentés chacun par un avocat différent, font tous face à cinq chefs d’accusation d’agression sexuelle avec lésions sur une personne de moins de 16 ans, d’agression sexuelle avec la participation d’une autre personne, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels et d’avoir eu des relations anales.

Âgée maintenant de 16 ans, la jeune plaignante, dans cette affaire, avait 15 ans au moment des faits présumés.

À la suite de l’enquête policière, un mandat d’arrestation avait été lancé contre les individus le 10 mars 2015, mandat exécuté dans les jours qui ont suivi. Les accusés ont comparu une première fois le 16 mars 2015 au palais de justice de Québec.

C’est le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec qui préside l’enquête préliminaire qui a pris son envol, jeudi matin. Prévue pour une journée et demie, l’audience doit se terminer vendredi.

À la demande des avocats des accusés, le magistrat a prononcé une ordonnance de non-publication sur la preuve entendue à l’enquête préliminaire. L’ordonnance vaut aussi pour tout renseignement permettant d’identifier la victime présumée.

Les procureurs, en défense, contestent le renvoi à procès sur chacun des chefs d’accusation portés. Ainsi, au terme de l’enquête préliminaire, le juge Trudel devra se prononcer à savoir si la preuve suffit à citer les accusés à leur procès.

En poursuite, le représentant du ministère public, Me Éric Thériault, doit faire entendre différents témoins, dont la plaignante qui témoignera par visioconférence pour ne pas se trouver en présence des accusés.

L’audience s’est ouverte par l’audition de témoins civils.