Santé : profonde insatisfaction sur le territoire de L’Érable
SANTÉ. Une profonde insatisfaction se dégage en regard avec la transformation des services de santé annoncée sur le territoire de la MRC de L’Érable qui sera effective à compter du 29 février.
Quelque 200 personnes ont d’ailleurs envahi le mail des Galeries de l’érable de Plessisville, mardi soir, et signifié clairement leurs inquiétudes lors de la soirée d’information organisée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) et la Clinique médicale de Plessisville, en lien avec la fermeture du service de radiologie du CLSC de l’Érable et du transfert des services cliniques vers la Clinique médicale de Plessisville.
Consciente que les décisions prises ont un impact sur la population, la directrice des soins infirmiers du CIUSSS, Josée Simoneau, espérait néanmoins avoir réussi à calmer les esprits. «Les gens de Plessisville font le constat d’une perte de services à cause de la fermeture de la radiologie, mais nous travaillons beaucoup à l’amélioration de son accessibilité, même s’il ne sera plus un service de proximité. Pour notre part, nous souhaitons que ce soit le côté positif des transformations qui ressortent alors que les gens auront maintenant un plus grand accès aux consultations médicales par rapport à ce qui était offert antérieurement au CLSC.»
Un message à l’endroit du CIUSSS
De son côté, le préfet de la MRC de L’Érable, Sylvain Labrecque, a indiqué que le comité santé mis en place tentera de trouver des pistes de solution pour atténuer les impacts en ce qui a trait à la radiologie en raison des distances à parcourir vers l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. «Le comité va également servir de vigie au nouveau fonctionnement des services médicaux proposé par le CIUSSS et la Clinique médicale.»
«Mais, les gens ont été très clairs. Quand on se fait couper un service, surtout comme celui de la radiologie, cela a un impact très négatif pour la population qui l’a d’ailleurs bien fait sentir. Je pense qu’il y a là un message à l’endroit des dirigeants du CIUSSS pour qu’ils prennent conscience de cela. Pour ma part, j’ai eu beau intervenir auprès des membres du conseil d’administration et de son président pour bien les informer de cet impact négatif, mais je pense qu’ils ont pris cet avertissement un peu à la légère. Ce soir, on s’aperçoit que la population a parlé.»
Finalement, le maire de la Ville de Plessisville, Mario Fortin, a déploré que les élus n’aient pas été consultés dans le processus et que les décisions qui ont été prises soient irrévocables, faisant entre autres allusion à la demande de moratoire refusée dans le dossier de la radiologie.