Projet Macramé : peine imposée à une Victoriavilloise

JUSTICE. Arrêtée d’abord en lien avec le projet Macramé, Laetitia Angers, 30 ans, de Victoriaville, a reçu sa peine, mercredi matin, elle qui, le 27 février 2015, avait reconnu sa culpabilité à deux chefs d’accusation de trafic de cocaïne.

Le juge Bruno Langelier l’a soumise à une période de probation de six mois avec l’obligation d’effectuer 50 heures de services communautaires dans un délai de cinq mois.

Il s’agit, dans cette affaire, d’un cas bien particulier. En novembre, le procureur de la poursuite, Me Éric Thériault, avait fait valoir les circonstances bien particulières de cette affaire, notant que ce dossier avait été retiré de Macramé, en raison de son implication beaucoup moindre.

C’est le conjoint de l’accusée à l’époque qui jouait un rôle plus actif. En répondant au téléphone, à la demande de son conjoint, la jeune femme, à deux occasions, a dû le remplacer pour une transaction de drogue en l’espace d’un mois.

La juge Langelier, lors des représentations sur la peine, avait d’ailleurs souligné ces «situations tellement désolantes».

La poursuite avait réclamé 240 heures de travaux communautaires à l’intérieur d’une probation de deux ans.

En défense, Me Mylène Lavigne n’était pas du tout de cet avis, estimant que l’accusée s’était retrouvée entre l’arbre et l’écorce, qu’elle avait effectué les transactions pour éviter un conflit avec son conjoint.

L’avocat avait plaidé pour une sentence suspendue pour l’accusée, une infirmière de profession, estimant que cela indiquerait que le Tribunal considère les éléments particuliers de cette affaire. Ce à quoi le magistrat a acquiescé.

Autre accusé

Un autre accusé en lien avec Macramé, Sébastien Gagnon, subira son enquête préliminaire le 7 juin.

Ainsi en ont convenu les parties, mercredi, au palais de justice de Victoriaville.

Les policiers avaient frappé d’abord en mars, mais Macramé s’est échelonné sur quelques phases. Sébastien Gagnon, lui, a été arrêté en novembre 2014.

Il a comparu par la suite pour faire face à des accusations de complot pour trafic de cocaïne et de méthamphétamine.