Un Victoriavillois confesse de nombreux délits

Stéphane Caron, un Victoriavillois de 44 ans, a été condamné, à la suite d’une suggestion commune, à six mois de prison, peine à laquelle on soustrait la détention provisoire de 10 jours. Ainsi, il devra purger cinq mois et 20 jours de prison.

Le Victoriavilois a reconnu sa culpabilité à de multiples infractions commises entre 2014 et 2016 à Princeville, Plessisville, Saint-Hyacinthe, Saint-Albert, Asbestos et Drummondville.

Caron a perpétré plusieurs vols, vélo, argent, essence, sac à main et caisse de bière. Il plaidé coupable à des introductions par effraction dans des domiciles de Saint-Hyacinthe, Asbestos et Drummondville.

Il a admis plusieurs recels, un méfait sur véhicule, des bris de promesse et de probation.

L’avocate du quadragénaire, Me Mylène Lavigne, a reconnu que la peine proposée pouvait apparaître clémente. «Mon client n’a pas réussi une thérapie. C’est le nœud du problème, a-t-elle expliqué. Depuis le début des comparutions à Victoriaville, il a toujours eu l’intention de régler ses dossiers. Il avait entamé une thérapie, mais on a détecté de la drogue dans son sang.»

Aujourd’hui, a plaidé Me Lavigne, son client souhaite se prendre en main, désire en terminer avec ses problèmes, d’autant que sa conjointe attend un enfant. «Espérons que le bébé soit une source de motivation extrême parce que Monsieur, qui a toujours consommé, est à un point tournant», a exprimé l’avocate.

Stéphane Caron a fait savoir lui-même qu’il souhaitait se reprendre en main. «J’assume mes actes et les conséquences, a-t-il dit au juge Jacques Lacoursière. Je veux, avec une thérapie, régler mes problèmes de consommation et de comportement. J’ai pris conscience, j’ai réalisé que j’ai fait des choses inadéquates. J’accepte mes torts. Je ne mettrai la faute à personne.»

«Il y a juste une personne qui peut régler le problème, et c’est vous», lui a répondu le magistrat, étonné de constater que, dans le passé, il n’ait pas été condamné à des peines plus sévères.

«Et avec votre dossier, vous auriez pu avoir facilement une peine de 12 mois. Mais je vais suivre la suggestion qui n’est pas déraisonnable et qui tient compte de votre désir qui semble sérieux cette fois. Peut-être y a-t-il la lumière au bout du tunnel», a indiqué le président du Tribunal.

En plus de la peine d’incarcération, Stéphane Caron s’est vu imposer une période de probation de deux ans, dont 12 mois avec un suivi.