Vol de ruches : une enquête préliminaire se dessine

Arrêtés, puis accusés relativement à l’important vol de ruches et d’abeilles survenu à Saint-Valère, les frères Marco et Yanick Beausoleil de Mandeville subiront une enquête préliminaire qui pourrait s’échelonner sur cinq jours, a-t-on pu apprendre d’un procureur, lundi après-midi, au palais de justice de Victoriaville.

À ce sujet, les parties se retrouveront devant le tribunal le 13 mars. On devrait alors connaître à quel moment se déroulera l’audience.

Les frères Beausoleil brillaient par leur absence, lundi, étant représentés par un avocat mandaté pour obtenir certaines modifications aux conditions de remise en liberté des accusés.

Le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec s’est montré réticent d’acquiescer à cette demande en l’absence des accusés, d’autant que la greffière a précisé que l’un d’eux a omis de signer l’engagement à la suite d’une modification apportée à une condition en juillet dernier.

Finalement, le magistrat a acceptant, mais en faisant mention que les modifications ne seront valides que si les accusés se présentent d’ici 15 h, mercredi, au greffe du palais de justice de Victoriaville pour signer les engagements.

Marco Beausoleil a demandé une suspension de son couvre-feu pour lui permettre de participer, du 2 au 8 janvier, à un voyage de chasse à la pourvoirie Radisson LG2.

Quant à Yanick Beausoleil, il a demandé la levée de l’interdit de contact avec son frère pour les réunions familiales de la période des fêtes et de son couvre-feu pour les 24, 25, 26, 31 décembre et les 1er et 2 janvier.

Les deux individus font face à deux chefs d’accusations de vol de ruches et d’abeilles appartenant aux Entreprises Francis Labonté, vol qui a été commis entre le 25 et le 26 avril dans un champ à l’intersection du rang 12 et de la route 955 à Saint-Valère. Un vol d’une valeur d’environ 200 000 $.

Le ministère public les accuse aussi de recel pour avoir eu en leur possession des ruches et abeilles sachant qu’elles provenaient de la perpétration d’un crime.

Dans cette affaire, 184 des 230 ruches qui se trouvaient dans le champ ont été dérobées, représentant quelque 5,5 millions d’abeilles.