Alexandre Daigle a tourné la page sur le hockey

Plusieurs hockeyeurs veulent continuer à œuvrer dans le milieu après avoir accroché leurs patins. On ne compte plus les anciens joueurs au poste de directeur général, entraîneur, recruteur ou agent dans les arénas nord-américains. C’est sans compter les athlètes qui se tournent vers le domaine médiatique.

Alexandre Daigle, lui, a tourné définitivement la page après avoir retraité du hockey en 2010. Il a plutôt choisi de sortir de sa zone de confort et de vivre d’autres expériences professionnelles.

Il a notamment créé, avec Derek Aucoin, la société spécialisée en événementiel Impostor Entertainment au début des années 2000. Il s’est ensuite tourné vers le secteur de l’immobilier. Il a notamment mis au monde le projet des Condos du lac, près du réservoir Beaudet à Victoriaville, évalué à plusieurs millions de dollars.

Ce projet, il l’a mené avec son bon ami Claude Savoie, avec qui il a fait la pluie et le beau temps durant son passage avec les Tigres. Savoie a même enregistré une saison de 70 buts aux côtés de Daigle, ce qui lui a permis d’être réclamé par les Sénateurs d’Ottawa tout comme son coéquipier. Savoie est d’ailleurs l’un des rares anciens coéquipiers avec qui Daigle continue d’entretenir des liens. «Il y a pas mal juste Claude… En fait, c’est parfois difficile de garder contact avec tout ce qui se passe dans la vie. Après mon séjour avec les Tigres, il y a eu les États-Unis, puis l’Europe, puis les enfants, la famille. Ça bouge vite», raconte l’ancien attaquant des Félins.

Il y a quelques mois, Daigle a accepté un nouveau défi professionnel. Il tente de ficeler des contrats pour le compte d’un important studio cinématographique montréalais. Celui-ci vient d’ailleurs d’obtenir un important mandat pour une série télévisée américaine à grand déploiement des studios de Paramount Television et Amazon, qui ont choisi Montréal comme lieu de tournage.

Daigle préfère ne pas trop s’épancher sur ce nouveau mandat, trop récent à ses yeux pour en dire davantage. «Et je préfère mettre l’attention sur le retrait du numéro!», a-t-il dit.

Daigle n’a pas remis les pieds à l’Amphithéâtre Gilbert-Perreault depuis le lock-out de 2004 dans la Ligue nationale de hockey. Il dit avoir hâte de revoir son ancien domicile et de voir les rénovations apportées au cours des dernières années.