Opération Murin : un des accusés plaide coupable

Nicolas Sévigny, un des accusés arrêtés relativement au projet Murin, a reconnu sa culpabilité, vendredi, à un chef d’accusation de possession de cannabis en vue d’en faire le trafic, une infraction qui remonte à avril 2014 à Saint-Léonard-d’Aston.

Pour deux autres chefs d’accusation, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Cynthia Cardinal, a demandé et obtenu du juge Bruno Langelier un arrêt conditionnel des procédures.

Le procureur de Sévigny, Me Christian Desrosiers, a demandé au Tribunal que l’imposition de la peine se fasse à une date ultérieure pour ne pas nuire, a-t-il dit, à la petite entreprise de son client puisque la suggestion que feront le ministère public et la défense comporte une peine d’emprisonnement.

L’accusé âgé de 37 ans de Saint-Norbert-d’Arthabaska reviendra donc devant la justice le 10 novembre pour l’imposition de la peine.

Par ailleurs, trois autres accusés dans ce même projet, Daniel Fontaine, Michael Morin et Guillaume Pouliot-Gosselin seront de retour au palais de justice le 29 novembre.

Daniel Fontaine doit alors subir son enquête préliminaire. Quant à Michael Morin et Guillaume Pouliot-Gosselin ont renoncé à la tenue d’une enquête préliminaire. Ils prendront alors une décision finale quant à la suite à donner à leurs dossiers.

Le projet Murin

C’est à la suite d’une enquête amorcée en août 2013 que la Sûreté du Québec a mis en branle son opération baptisée Murin visant à démanteler un réseau structuré de trafic de cannabis et de haschisch au Centre-du-Québec.

Quelque 70 policiers ont frappé en avril 2014 effectuant une série de perquisitions à Saint-Valère, Victoriaville, Sainte-Clotilde-de-Horton et Notre-Dame-de-Lourdes et procédant notamment à la saisie de cannabis, de résine de cannabis et de cocottes de marijuana.