Le cavalier urbain Jean Roy acquitté d’un bris de condition

Le Victoriavillois Jean Roy, connu comme étant le cavalier urbain, a été acquitté, mercredi matin, d’un chef d’accusation de bris de condition relié à un événement remontant à octobre 2015.

Le procureur de la poursuite Me Jean-Philippe Garneau a fait savoir au juge Jacques Trudel que le témoin principal dans ce dossier ne pouvait pas être présent et qu’il n’avait aucune preuve à offrir,

Le juge Trudel a alors prononcé l’acquittement de cavalier urbain.

«En s’acharnant ainsi sur moi, la Ville de Victoriaville creuse son trou», a confié Jean Roy, lors d’un entretien téléphonique, mercredi midi, tout en évoquant la possibilité d’intenter une poursuite au moment opportun.

Le quinquagénaire avait été arrêté en octobre 2015 pour bris de condition. «On m’a fait ramasser le week-end de l’Action de grâce et j’ai passé trois journées en prison», a rappelé M. Roy.

L’homme était sous le coup d’une condition de ne pas communiquer avec le personnel à l’hôtel de ville. «Je n’ai appelé que pour connaître le moment de la séance du conseil municipal. Cela ne constitue pas un bris de condition», a-t-il soutenu.

Jean Roy s’attendait-il à un tel dénouement mercredi au palais de justice? «Ils auraient eu l’air imbécile de continuer», a-t-il répondu.

Le cavalier urbain n’en a toutefois pas terminé avec la justice. Dans moins de deux semaines, il reviendra en Cour du Québec pour une accusation d’entrave au travail policier reliée à son arrestation lors d’un spectacle en juillet à la Place Sainte-Victoire, une arrestation qu’il juge illégale.

Me Guy Boisvert représente le cavalier urbain dans cette affaire.

Jean Roy, qui a commencé à être entendu devant la Cour municipale de Victoriaville la semaine dernière, y reviendra le 25 novembre pour la suite de ses contestations des constats d’infraction qui lui ont été signifiés.