Histoire inventée : qu’arrivera-t-il à l’adolescente?

Cette histoire a suscité de nombreux commentaires, en milieu de semaine, alors qu’une adolescente de 16 ans a signalé un crime aux autorités policières qu’elle a inventé de toutes pièces.

L’affaire a semé l’émoi en milieu d’après-midi, mercredi, dans un quartier résidentiel avec l’imposant déploiement policier.

La jeune fille a contacté les services d’urgence peu après 15 h, signalant une introduction par effraction dans sa résidence par un individu cagoulé.

Elle se serait aussi infligé des blessures légères pour faire croire à des voies de fait.

Sitôt alertée, la Sûreté du Québec a déployé plusieurs policiers, dressant un périmètre de sécurité, dépêchant sur place le maître-chien, le Service de l’identité judiciaire et de nombreux enquêteurs.

Peu après, les policiers ont interpellé, non loin des lieux, l’ex-amoureux de l’adolescente, un jeune homme de 19 ans, considéré à ce moment comme un témoin important.

Mais à un certain moment, les policiers ont eu la puce à l’oreille. Quelque chose clochait. «Des éléments d’enquête ne concordaient pas avec la version de la plaignante que des enquêteurs ont rencontrée au centre hospitalier. La jeune fille a finalement tout avoué, racontant avoir inventé cette histoire pour nuire à son ex-amoureux», a fait savoir le sergent Daniel Thibaudeau, porte-parole de la SQ.

Ainsi, à la lumière de ces faits nouveaux, l’enquête concernant le jeune homme a été fermée. «Maintenant, l’enquête débute concernant la jeune femme qui pourrait faire l’objet d’une accusation de méfait public», a précisé le sergent Thibaudeau.

Le dossier sera éventuellement remis à un procureur aux poursuites criminelles et pénales qui décidera de la suite à y donner. L’adolescente pourrait devoir répondre de ses actes.