Ben et Florentine : un deuxième restaurant pour Andrey-Ann Marcotte
VICTORIAVILLE. La jeune propriétaire du restaurant Ben et Florentine de Victoriaville, Audrey-Ann Marcotte, poursuit son aventure avec l’ouverture de son deuxième restaurant, du côté de Sherbrooke (Fleurimont), cette fois.
La jeune femme d’affaires de 22 ans mijotait l’idée de posséder un deuxième restaurant et l’occasion s’est présentée. «L’endroit a été trouvé, à proximité de l’autoroute, du CHUS et de la brasserie Fleurimont. Le site, comprend déjà un A&W. On y retrouvera aussi un Tim Hortons, un lave-auto avec station-service et un Benny. C’est un secteur clé. On se retrouvera dans un nouveau bâtiment que nous louerons aussi. Nous serons les seuls dans le créneau déjeuner-dîner dans ce secteur», fait valoir Audrey-Ann Marcotte.
Le Ben et Florentine sherbrookois occupera, comme celui de Victoriaville, un coin de l’édifice avec une terrasse.
Comme le restaurant de la rue de l’Aqueduc à Victo, celui de Sherbrooke, qui représente également un investissement de 500 000 $, proposera une superficie de 3000 pieds carrés pour une capacité de 126 places, en plus des 30 places disponibles sur la terrasse.
Audrey-Ann Marcotte s’attend à une ouverture au mois d’août 2016. «L’établissement de Sherbrooke devrait employer une vingtaine de personnes, comme à Victoriaville», précise-t-elle.
La jeune femme se réjouit du chemin parcouru jusqu’ici. «Ça roule très bien. On reçoit de bons commentaires, je suis très satisfaite, note-t-elle. Nous avons aussi plusieurs clients réguliers. J’en suis très fière.»
Les attentes de la femme d’affaires, une infirmière auxiliaire de profession,
sont donc comblées, avec un chiffre d’affaires en croissance constante. «J’aime mon travail d’infirmière auxiliaire que je poursuis à temps partiel. Mais je savais que je n’y ferais pas ma vie. Avec l’ouverture d’un second restaurant, je vais délaisser ce poste dans cinq mois», confie-t-elle.
Audrey-Ann aime la restauration. Si, au départ, on la retrouvait davantage sur le plancher, parce qu’elle aime le monde, comme elle dit, elle passe plus de temps maintenant à la cuisine pour y superviser le travail. «Ce qui fait notre force aussi, c’est la rapidité du service, en 35 minutes, le client peut s’apprêter à quitter», souligne-t-elle.
La jeune femme a appris aussi la comptabilité, supportée dans cette tâche par des proches.
La jeune propriétaire se déplacera, selon les besoins, dans l’un et l’autre de ses restaurants lorsque l’établissement de Sherbrooke aura pignon sur rue.
Et comme le veut le proverbe «Jamais deux sans trois», Audrey-Ann Marcotte ne ferme pas la porte éventuellement à une troisième entreprise, et pas nécessairement en restauration. «J’ai tellement d’ambition dans la vie», note-t-elle.
Pour le moment, la propriétaire de Ben et Florentine, une chaîne qui compte 35 établissements, se prépare à un nouveau menu prévu pour septembre. «Il manquait quelque chose à nos dîners. Nous allons vraiment nous démarquer. Ce sera un gros plus, ce sera encore mieux pour nos clients et pour nous», croit-elle.