Warwick félicitée pour son engagement environnemental
WARWICK. Des représentants de l’organisme Copernic et du Groupe conseil agroenvironnement des Bois-Francs ont profité, mardi soir, de la période de questions du conseil municipal de Warwick pour dresser un bilan positif du projet de restauration de la rivière des Rosiers, et pour du même coup, féliciter les élus pour le soutien financier accordé.
Warwick, tout comme Tingwick, Kingsey Falls, Sainte-Élizabeth-de-Warwick et Saint-Albert, contribue à ce projet à la hauteur de 1250 $ par année sur une période de cinq ans.
«Votre appui a mené à une aide du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec pour l’obtention d’une ressource humaine. Cela témoigne de votre intérêt en environnement», a fait valoir Camil Chabot de Copernic, un organisme de concertation et de mobilisation voué à la protection et à la restauration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques de la zone des bassins versants de la rivière Nicolet, mais aussi au maintien de la pérennité de la ressource eau.
«Je souhaite vous rappeler, a dit M. Chabot aux élus de Warwick, que nous sommes disposés à vous appuyer dans vos projets. Nous avons des techniciens, des agronomes, des ingénieurs, des écologistes et des biologistes pour mener à bien les projets.»
Plusieurs actions réalisées
Le biologiste Rémi Gaudreau, chargé de projet pour Copernic, voit au projet de restauration de la rivière des Rosiers, projet visant à redynamiser et à mettre en valeur ce cours d’eau fortement dégradé par les activités humaines.
Dressant un bilan positif des efforts déployés à ce jour, le biologiste a précisé que la contribution de Warwick et des autres municipalités a mené à un Plan directeur de l’eau du bassin versant et la réalisation de plusieurs actions. «Entre 2010 et 2015, entre Tingwick et Saint-Albert, différentes actions ont été entreprises, a-t-il souligné, notamment le suivi de la qualité de l’eau, la cartographie du bassin versant, la sensibilisation des citoyens et des municipalités, la distribution de dépliants d’information, la conservation volontaire de milieux humides, la distribution de barils récupérateurs d’eau de pluie et l’aménagement d’une bande riveraine en milieu urbain.»
Par ailleurs, la mobilisation des cinq municipalités a aussi permis la naissance d’un partenariat entre le Groupe conseil agroenvironnement des Bois-Francs et Copernic, ce qui a permis diverses actions agroenvironnementales. «Pas moins de 65 entreprises ont été contactées et 58 rencontrées. On dénombre 17 chantiers d’ouvrages hydroagricoles, de même que des projets spécifiques en agroenvironnement chez huit entreprises, des projets de conservation volontaire de milieu humide chez six propriétaires. Une entreprise a procédé à l’aménagement d’une bande riveraine, sans compter quatre rencontres collectives d’information qui ont attiré chaque fois une cinquantaine de personnes», a précisé Rémi Gaudreau.
Présent à la séance, le président du Groupe conseil agroenvironnement des Bois-Francs, Jean-Noël Pépin, a indiqué que son groupe réunissait pas moins de 130 producteurs de la MRC d’Arthabaska. «Des producteurs qui ont à cœur de protéger l’environnement en adoptant des actions respectueuses des règlements», a-t-il noté.
Les représentants de Copernic et du GCABF ont tenu à remettre au conseil municipal une attestation témoignant de son soutien à la cause. «Et Charles Martel (conseiller municipal) effectue un travail assidu à ce chapitre», a tenu à préciser Camil Chabot de Copernic.
Et le mot de la fin appartient au maire Diego Scalzo. «Bravo pour toute cette concertation visant l’amélioration de la qualité de vie.»