«Spéculations…», répond Sylvie Roy
VICTORIAVILLE. «Spéculations sans fondement», a fait savoir la députée d’Arthabaska, Sylvie Roy, quant à l’éventualité qu’elle puisse imiter son collègue Gérard Deltell. Ce dernier vient d’annoncer sa décision de quitter la Coalition avenir Québec (CAQ) pour rejoindre le Parti conservateur de Stephen Harper.
Dans La Presse de mardi, le chroniqueur Denis Lessard observait que le député Deltell avait, depuis 2012, perdu la fonction convoitée de leader parlementaire de la CAQ au profit de François Bonnardel.
«Sylvie Roy, autre députée vedette à l’époque de l’ADQ, ronge son frein aussi depuis qu’elle a été délogée de ses anciens dossiers, l’intégrité dans l’attribution de contrats gouvernementaux», écrit le journaliste.
En notant qu’elle ronge son frein «aussi», on pouvait supposer que Mme Roy songerait, peut-être, à l’instar de son collègue Deltell, à faire le saut dans l’arène fédérale.
C’est à cela que la députée Roy réplique en disant simplement qu’il s’agit de «spéculations sans fondement», refusant de commenter davantage.
Sylvie Roy a été élue une première fois, sous la bannière de l’Action démocratique du Québec en 2003 dans la circonscription de Lotbinière, réélue à deux reprises sous cette bannière et dans ce même comté aux scrutins de 2007 et de 2008. Avec la CAQ, elle a été élue dans Arthabaska en 2012, réélue il y a tout juste un an.
Le contexte se prête à toutes sortes de conjectures ces jours-ci du côté des conservateurs avec l’annonce du député et ministre Christian Paradis qui ne sollicitera pas de nouveau mandat. Sans parler du «suspense» qu’entretient le maire de Victoriaville, Alain Rayes, sur son avenir politique et la possibilité qu’il rejoigne aussi les rangs conservateurs.