Les pompiers de Tingwick maintenant équipés pour sauver des vies

TINGWICK. La brigade incendie de Tingwick possède maintenant les équipements nécessaires pour intervenir auprès des personnes victimes d’arrêt cardiaque sur son territoire.

Le Service de sécurité incendie de Tingwick est maintenant doté, grâce au don d’un citoyen, d’un défibrillateur externe automatisé (DEA). La brigade a également procédé à l’acquisition d’un kit d’oxygène, équipement essentiel, précise-t-on, dans la dispense des soins vitaux aux victimes lors des interventions, et même parfois aux pompiers.

Le directeur Marc Ouellette dirige une brigade de 19 pompiers à temps partiel. Tous les sapeurs ont suivi à la mi-mars, ou renouvelé dans certains cas, la formation de 15 heures en premiers soins et en réanimation cardiaque de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

«Tous les trois ans, les pompiers font la mise à jour de leur formation en premiers soins. Avec l’obtention du DEA, on a suivi la formation appropriée pour intervenir», a indiqué le directeur Marc Ouellette.

En date du 3 avril, les sapeurs tingwickois ont eu à intervenir à une occasion. Ainsi, ils interviennent avec un de leurs camions, le poste de commandement qui contient le matériel nécessaire.

Outre les cas d’arrêt cardiaque, la brigade incendie de Tingwick pourra aussi intervenir et fournir des premiers soins lors des accidents de la route. «Bien souvent, de toute façon, nous sommes appelés en assistance aux pompiers de Warwick dans les cas de désincarcération», a souligné le directeur Ouellette.

Les nouveaux équipements permettront à la brigade d’intervenir rapidement sur son territoire de 170 km carrés. «Nous couvrons, non seulement, le territoire de Tingwick, mais aussi une bonne partie de Saint-Rémi-de-Tingwick que nous desservons en incendie», a précisé Marc Ouellette.

Dans les cas d’arrêt cardiaque, les minutes comptent. Selon les statistiques, le délai d’intervention du service ambulancier couvrant le secteur de Tingwick se situe entre 20 à 25 minutes. Dans les faits, après quatre à cinq minutes sans avoir débuté des manœuvres de réanimation, la personne peut se retrouver avec des séquelles. Et à chaque minute qui passe sans manœuvres, c’est 10% de chance de moins de pouvoir sauver la personne.

Les pompiers de Tingwick, dans l’optique d’une formation continue, comptent bien pratiquer les différentes techniques apprises en formation à différents moments de l’année et poursuivre l’acquisition de nouvelles connaissances en matière de soins d’urgence dans les mois à venir dans le but de bonifier l’offre de services aux citoyens.