Guillaume St-Denis a toujours la confiance de son patron

VICTORIAVILLE. Malgré l’élimination hâtive du Titan de Princeville, le directeur général Jean Provencher n’entrevoit pas de changements majeurs au sein du personnel hockey.

Au moment d’écrire ces lignes, Provencher n’avait toujours pas rencontré les actionnaires, ce qui se fait toujours à la fin d’une saison. Le DG a fait savoir qu’il est intéressé à poursuivre l’aventure, lui qui occupe cette fonction depuis les débuts de la concession à Princeville.

S’il est reconduit dans ses responsabilités, et rien ne laisse croire le contraire, il n’hésitera pas à reconfirmer sa confiance à l’endroit de l’entraîneur-chef Guillaume St-Denis.

Ce dernier, à sa première campagne au sein de la Ligue de hockey junior du Québec, a aidé le Titan à terminer au quatrième rang du classement général, un rendement au-delà des attentes fixées en début de saison. Bénéficiant d’un laissez-passer au premier tour éliminatoire, les représentants de L’Érable ont toutefois baissé pavillon en quart de finale, s’inclinant en cinq rencontres devant les Montagnards de Sainte-Agathe.

La défaite a été difficile à digérer. Provencher a reconnu que cette élimination hâtive, une deuxième en autant d’année, a laissé un goût amer. Il a assisté à tous les matchs de la série. S’il admet que rien n’a fonctionné chez le Titan, il tient à rendre crédit aux Montagnards.

«Nous avons perdu contre une équipe de qualité, a-t-il insisté. Ça témoigne de la grande parité qui prévaut dans le circuit. De notre côté, tout était en place pour connaître du succès. Il est difficile d’expliquer notre passage à vide. Nous avons mal joué au mauvais moment. Ça n’a pas levé notre affaire en séries.»

Les Montagnards ressemblent au Titan de 2012

Aux yeux de Jean Provencher, les Montagnards sont présentement en mission, comme l’était le Titan en 2012, alors qu’il a mis la main sur la coupe Napa.

Le directeur général voit beaucoup de similitudes entre les deux équipes. Il a vanté, entre autres, le rendement de son ancien capitaine, Matthieu Roy. «Il a joué du très grand hockey contre nous. Il s’est comporté comme un général et ses coéquipiers ont également été à la hauteur. Quand une équipe joue du hockey inspiré, tout peut arriver, et ce, peu importe sa position au classement.»

Armé pour rebondir

Avec six joueurs de 20 ans de qualité, le Titan a évidemment perdu d’importantes munitions à la suite de son élimination. Il reste que 14 joueurs sont susceptibles d’être de retour avec la formation la saison prochaine.

La direction n’entrevoit d’ailleurs pas vivre une période de reconstruction. Provencher est persuadé que l’équipe demeurera compétitive. Certains jeunes jouissent désormais d’une année d’expérience derrière la cravate chez les juniors.

Puis, le DG du Titan bénéficie d’une banque de choix appréciable en vue du prochain repêchage. S’il conserve ses sélections, il se fera entendre à 18 reprises. Il possède pas moins de six choix dans les quatre premiers tours.