Une course à deux pour la mairie de Plessisville

PLESSISVILLE. Il y aura finalement une lutte pour le poste de maire de la Ville de Plessisville. À quelques heures de la fin des mises en candidature, Mario Fortin a décidé de se lancer dans l’aventure de la politique municipale.

Il rejoint ainsi Michel Bernier, dont les couleurs avaient été affichées à la mi-janvier. Les deux hommes lutteront pour occuper le poste laissé vacant par Jean-Noël Bergeron.

Ce dernier avait remis sa démission au début du mois de décembre. Il avait confié au www.lanouvelle.net que des maux de dos persistants l’ont obligé à prendre cette décision. Son règne n’aura donc duré que 14 mois, soit de novembre 2013 à décembre 2014. M. Bergeron a également été conseiller municipal de 2008 à 2013.

«Je trouvais important qu’il y ait une alternative pour la population, a indiqué Mario Fortin, animateur du Service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire de l’école La Samare. Je ne pouvais pas concevoir une élection par acclamation.»

Se qualifiant comme une personne intègre, de terrain, d’action et de développement, il a mentionné que des projets intéressants sont en branle et qu’il désire poursuivre le travail amorcé.

Par exemple, il a soulevé l’aréna Léo-Paul-Boutin ainsi que le projet de développement La Samare. De plus, il souhaite appuyer le secteur culturel. «En d’autres mots, je veux que les citoyens soient fiers d’être Plessisvillois et que la Municipalité soit bien représentée, a-t-il poursuivi. Si l’avenir m’accorde le privilège d’être maire, je veux être au service des résidents, développer des projets avec eux et c’est ainsi que je vais aborder ma campagne.»

Il s’agit d’une première expérience sur la scène politique pour Mario Fortin. Il entend sillonner les rues de la municipalité pour aller à la rencontre des citoyens, pour tâter leur pouls et discuter de leur vision sur différents enjeux.

Bon pour les Plessisvillois

Ayant exprimé son désir de devenir maire depuis la mi-janvier, Michel Bernier voit d’un bon œil l’arrivée de Mario Fortin dans la course à la mairie de Plessisville. À ses yeux, sa venue ne peut être que bénéfique aux Plessisvillois.

«Au fond de moi, j’espérais avoir un adversaire dans cette élection partielle, puisque si tu gagnes par acclamation, tu ne sais pas vraiment si les électeurs voulaient vraiment que tu sois leur représentant. En bout de la ligne, c’est la population qui gagne, car à la fin, ce sera la démocratie qui aura parlé», a-t-il fait savoir.

Par contre, ses intentions de départ demeurent inchangées. Le nouveau retraité tentera de trouver un moyen de lier la Municipalité à celle de la Paroisse de Plessisville, notamment avec le dossier de l’aréna Léo-Paul-Boutin.

«Il n’est pas normal que les deux conseils ne soient pas unis dans ce projet, a-t-il laissé entendre. Il y a certainement des détails dont on ne connaît pas, mais il faut être en mesure de marcher ensemble si nous voulons devenir un modèle à suivre.»

À l’instar de son opposant, il mènera sa campagne sous le signe de la transparence et de la diplomatie. Toutefois, il ne passera pas de porte en porte pour faire rayonner son message, optant plutôt pour les médias et les réseaux sociaux.

«Les gens ont un intérêt marqué pour la politique dans la région et j’aimerais pouvoir participer à un ou deux débats avec M. Fortin pour échanger avec eux sur leurs opinions et ainsi leur procurer des éléments pour faire leur choix», a-t-il confié.

Avec maintenant deux candidats, les Plessisvillois seront appelés à se rendre aux urnes le 8 mars afin d’élire le successeur de Jean-Noël Bergeron. Ils pourront prendre leur décision à deux endroits bien précis. Il s’agit du Carrefour de L’Érable et du centre communautaire. Le vote par anticipation s’effectuera le 1er mars.

Bruno Lacroix s’ajoute dans Sainte-Famille

Par ailleurs, un troisième nom s’est ajouté dans le district de Sainte-Famille en vue du siège de conseiller municipal. Bruno Lacroix s’est joint à Anne Dussault et à Sylvain Beaudoin, quelques heures avant la fin des mises en candidatures.

Ne pouvant être présent, il a adressé aux membres des médias un bref communiqué expliquant son choix. Plessisvillois d’adoption depuis six ans, il désire apporter un regard frais et nouveau sur les affaires de la municipalité avec sa vision de créateur. Grâce à son intérêt marqué pour les arts et la culture, il voudrait travailler de concert avec les divers paliers de gouvernement pour la création d’un lieu d’expression scénique, évoquant le bassin de talents dans la région.