Le Bureau de la concurrence ouvre la porte à Uber
Le Bureau de la concurrence est venu jeter un pavé dans la mare des municipalités et du ministre des Transports, Robert Poéti, hier en publiant un livre blanc dans lequel il recommande d’ouvrir le marché aux services de covoiturage payant de type Uber.
Alors que le ministre Poéti et la Ville de Montréal, notamment, répètent que ce service est illégal et doit être banni, le Bureau de la concurrence soutient au contraire qu’il faut moderniser la réglementation qui régit l’industrie du taxi «afin de permettre aux services de taxi et de covoiturage de livrer concurrence sur un pied d’égalité». Le Bureau affirme que «les consommateurs bénéficieront de prix plus bas, de périodes d’attente plus courtes et de services de meilleure qualité», si les autorités laissent jouer les forces de la concurrence et acceptent de s’adapter à l’arrivée de nouvelles technologies.
Opérations policières contre les facultés affaiblies
Divers corps de police du Québec ont lancé jeudi l’opération VACCIN constituée d’une multitude d’interventions ciblant la conduite de véhicules avec les facultés affaiblies par l’alcool ou les drogues. L’opération VACCIN, qui signifie «Vérification accrue de la capacité de conduite – Intervention nationale», sera intensifiée jusqu’au 3 janvier prochain, car d’ici là, les occasions seront nombreuses pour célébrer.
Lors des contrôles routiers ciblés, les policiers distribueront aux conducteurs des sous-verres aux couleurs de la campagne VACCIN qu’ils pourront utiliser dans leur véhicule. Cet aide-mémoire leur rappellera qu’après une soirée festive, il vaut mieux avoir recours à un service de raccompagnement, à un conducteur désigné, au taxi, au transport en commun ou à l’hospitalité d’un proche.
Salaire moindre dans le secteur public
Les employés de l’administration publique québécoise affichent un retard de 10% quant au salaire par rapport à leurs pairs du privé, mais leur situation est à parité quand on regarde leur rémunération globale. L’Institut de la statistique du Québec a dévoilé, hier, son portrait annuel de la rémunération des employés de l’administration québécoise. Il en ressort encore une fois que c’est grâce à leur semaine de travail plus courte et à ce qui est qualifié de «temps chômé payé» qui est plus généreux par rapport au privé que les employés du secteur public se tirent aussi bien d’affaires.