Macramé : d’autres peines d’emprisonnement imposées

JUSTICE. Quatre autres individus, arrêtés dans le cadre de l’opération Macramé menée en mars 2014, ont écopé de peines d’emprisonnement, lundi, au palais de justice de Victoriaville.

Roger Desrochers, 58 ans, a plaidé coupable à des accusations de trafic de stupéfiants et de complot en vue de trafic.

Le juge Jacques Trudel de la Cour du Québec l’a condamné à une peine de 48 mois de pénitencier à laquelle on retranche trois mois de détention provisoire, ce qui signifie qu’il doit purger une peine de 45 mois d’emprisonnement.

Ayant reconnu sa culpabilité à des accusations de complot en vue de trafic de stupéfiants, possession de méthamphétamine et de cannabis, et de possession en en vue de trafic, Guy Hébert a été condamné à des peines concurrentes de 3, 6, 10 et 21 mois de prison.

En soustrayant la détention provisoire de 3 mois à la peine de 21 mois, le Victoriavillois de 50 ans doit ainsi passer 18 mois derrière les barreaux.

Par ailleurs, Samuel St-Hilaire, 26 ans, de Victoriaville, qui avait plaidé coupable, le 5 mai, à des accusations de complot pour trafic et trafic de stupéfiants, séjournera pendant 18 mois au centre de détention.

Le Tribunal lui a aussi imposé des peines concurrentes de 30 jours de prison pour des bris de conditions, d’avoir omis d’obtempérer à un ordre d’un agent de la paix et de conduite avec les capacités affaiblies.

Le juge Trudel lui a aussi interdit de conduire pour une période de deux ans.

De son côté, le Victoriavillois Anthony Beauchemin, 29 ans, qui avait également enregistré un plaidoyer de culpabilité au début de mai, a été condamné à un emprisonnement de 12 mois pour trafic de stupéfiants et à des peines concurrentes de 30 jours de prison pour voies de fait et bris de conditions

La Cour le soumet aussi à une période de probation d’une durée de 18 mois.

Pour les quatre individus ayant reçu leur peine, le Tribunal leur a interdit la possession d’armes à perpétuité.

Près d’une quinzaine d’autres individus reviendront en Cour dans les prochains jours, les prochaines semaines et les prochains mois pour la suite des procédures.

Le projet Macramé, découlant d’une enquête de près de 18 mois, visait le démantèlement d’un important réseau de trafic de stupéfiants, à savoir de la cocaïne, des méthamphétamines et du cannabis.

Le 13 mars 2014, pas moins de 175 policiers ont effectué quelque 25 perquisitions et procédé, ce jour-là, à plus d’une vingtaine d’arrestations. Au total, Macramé a mené à 48 arrestations.