Une victoire qui fait du bien

VICTORIAVILLE. Les Tigres traversaient un premier creux de vague en ayant essuyé un revers lors de leurs quatre dernières sorties. Samedi, la victoire de 5 à 3 aux dépens des Olympiques de Gatineau aura certainement enlevé un peu de pression à Bruce Richardson et sa bande.

C’est un tout nouveau trio composé de Pascal Laberge, Mathieu Ayotte et Samuel Blais qui aura sonné la charge. À eux trois, ils ont inscrit huit points (trois buts et cinq mentions d’aide).

«Lorsque les choses se déroulent moins bien, on tente de brasser la soupe pour obtenir des résultats et ça a marché cet après-midi (samedi). Nous avons placé Laberge dans des situations où il est en mesure de jouer son rôle et avec Blais et Ayotte, qui jouent du très bon hockey présentement, nous sentions une certaine chimie», a-t-il commenté.

Si le pilote a eu la main heureuse avec ses nouvelles lignes d’attaque, il s’est dit également satisfait de ses unités spéciales. L’avantage numérique a produit deux filets lors de moments opportuns, tandis que l’infériorité numérique a blanchi les gros canons gatinois.

Olivier Tremblay s’est aussi illustré en obtenant sa première victoire devant le filet des Tigres. Richardson s’est empressé de dire qu’il a réussi à tenir le fort en deuxième, alors que sa formation connaissait des difficultés.

«Les Olympiques ont appliqué beaucoup de pression, mais comme son équipe, il a démontré du caractère. Nous sommes fiers de lui et de sa première victoire. Je suis convaincu qu’il y en aura d’autres», a-t-il lancé.

«Nos avons payé pour nos erreurs»

Dans le clan des Olympiques, le remplaçant de Benoît Groulx durant son séjour au Championnat mondial des moins de 20 ans, Éric Landry, a laissé entendre que les nombreuses erreurs de ses troupiers ont finalement eu raison d’eux.

«Nous avons payé pour elles en donnant deux buts en avantage numérique. Nous ne sommes pas sortis en force en début de match, ce qui nous a empêchés de bâtir là-dessus», a-t-il expliqué.

Même si les Olympiques ont obtenu de bonnes chances de marquer, en plus de donner signe de vie lors du deuxième vingt, le pilote a vanté le travail en défensive des Tigres. Ces derniers, selon ses dires, se sont sacrifiés à de multiples occasions, notamment en bloquant des lancers.

Enfin, subissant un cinquième revers en autant de sortie, la troupe d’Éric Landry reprendra le collier demain (dimanche), à 16 h, en croisant le fer avec les Cataractes de Shawinigan, au Centre Gervais Auto.

À ses yeux, un seul mot permettra à ses ouailles de se sortir de cette torpeur. «Une victoire, tout simplement», a-t-il fait savoir.

Dans le calepin

*Angelo Miceli a quitté la rencontre en troisième période après être entré en contact avec Élie Bérubé. Le vétéran de 20 ans n’est pas retourné au jeu par la suite, mais Bruce Richardson s’est fait rassurant. «Il est tombé directement sur le coccyx et avec sa journée de congé, je suis convaincu qu’il sera prêt», a-t-il confié.

*Deux nouveaux venus chez les Tigres ont profité du passage des Olympiques pour amasser leur premier point. Pascal Laberge a hanté son ancienne équipe en amassant deux passes sur les buts de Ty Fournier et de Mathieu Ayotte, tandis que Charles-Éric Légaré s’est fait complice du 15e de la saison de Samuel Blais.

*Outre Laberge et Légaré, Joey Sansoni a également célébré face aux Olympiques. Le défenseur, dont la place a été confirmée par l’équipe en fin d’année 2014, a inscrit son premier point dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Sansoni a noirci la feuille de pointage en première période sur le 5e but de la saison de Nikita Li.

*Le pilote des Olympiques, Éric Landry, a commenté l’arrivée des trois anciens Tigres Brandon Whitney, Tommy Veilleux et Yan-Pavel Laplante. «Ce sont des vétérans et nous avions besoin d’eux pour épauler nos jeunes joueurs. Cependant, Veilleux et Laplante viennent d’arriver, alors ils sont encore en processus d’apprentissage du système. Nous allons faire en sorte de bien les encadrer afin qu’ils puissent trouver leur vitesse de croisière», a-t-il souligné.