Entente à l’amiable à Sainte-Clotilde

«Nous pourrons enfin aller de l’avant avec un développement domiciliaire qui deviendra un projet phare pour notre communauté», a déclaré le maire de Sainte-Clotilde-de-Horton Simon Boucher à la suite de la décision rendue jeudi dernier par le Tribunal administratif du Québec (TAQ).

Le TAQ a entériné l’entente intervenue entre la municipalité de Sainte-Clotilde-de-Horton et le propriétaire concerné relativement au dossier d’expropriation, mettant ainsi fin à un long processus judiciaire.

La municipalité avait entamé en 2012 des démarches d’expropriation auprès d’un propriétaire visant des terrains situés aux abords de la rivière Nicolet Sud-Ouest ayant une superficie de plus de 18 hectares. «L’entente que nous avons obtenue cet automne et qui vient tout juste d’être officialisée par le tribunal est la création d’un partenariat avec le propriétaire qui deviendra en quelques sorte le promoteur du projet. À terme, on parle d’un potentiel de 77 terrains, dont 12 riverains», a souligné Simon Boucher.

En vertu de la convention d’entente à l’amiable, le promoteur du projet s’engage notamment à développer les infrastructures nécessaires et à rendre disponibles pour la vente les terrains de la première phase du développement domiciliaire d’ici le mois de mai 2016.

«De son côté, en vue d’attirer de nouveaux arrivants et de soutenir son développement, la municipalité s’engage entre autres à mettre sur pied dès cette année une corporation de développement économique dont un des mandats verra à la création d’incitatifs pour les futurs propriétaires», a conclu le maire de Sainte-Clotilde-de-Horton.