Campagne de poinsettias : on franchit le cap de 25 000 $

VICTORIAVILLE. Un peu moins de plantes vendues cette année, mais, par contre, les profits nets ont augmenté en raison de la vente d’un plus grand nombre de poinsettias grand format. Bref, la 13e campagne de vente de poinsettias de la Fondation CLSC Suzor-Coté a connu une légère hausse de 2% de ses profits qui s’élèvent à 25 200 $, comparativement à 24 800 $ l’an dernier.

«Pour la première fois, la campagne dépasse 25 000 $», a précisé, en conférence de presse, le coordonnateur de la Fondation, Gilles Langlois.

Au total, la campagne a permis la vente de 2132 poinsettias, comparativement à 2179 l’année dernière. Depuis 2002, la Fondation CLSC Suzor-Coté a pu engranger, grâce à cette campagne, un peu plus de 228 500 $ pour l’aider à remplir sa mission.

«Notre mission consiste essentiellement à l’achat de différents équipements pour assurer le maintien, le soutien à domicile. Un maintien qui peut-être temporaire, à la suite d’une opération, par exemple, ou bien permanent avec des personnes en perte d’autonomie et des aînés», a expliqué le coordonnateur.

Et dans ce domaine, les besoins ne cessent d’augmenter. «C’est un puits sans fond avec une population vieillissante, a fait remarquer Gilles Langlois. Il faut penser que nous deviendrons éventuellement incontournables. À l’hôpital, une personne alitée coûte 800 $ par jour. Si on peut la rendre heureuse en la retournant à domicile, on sauve tous collectivement.»

Au commencement…

La campagne de poinsettias a maintenant 13 ans et l’entreprise Signé Garneau s’y implique depuis le début.

«On a décidé de s’impliquer à la suite du décès de ma mère il y a 13 ans. Elle venait de partir un mois avant la première campagne. Ma mère a bénéficié des soins du CLSC. On s’interrogeait à savoir comment s’impliquer. Puis, les gens de la Fondation nous ont approchés pour cette campagne», a confié Patrick Garneau de Signé Garneau.

La campagne a connu un début modeste avec la vente de 415 poinsettias en 2002. «Aujourd’hui, on en vend plus de 2000, 2132 cette année. C’est magique, une super belle campagne où la bonne humeur règne. Et le nombre de bénévoles, plus de 130, m’étonne. C’est énorme», a exprimé Patrick Garneau. «C’est vraiment plaisant de s’impliquer dans cette cause. On va continuer, c’est certain», a-t-il ajouté.

Un travail d’équipe

Cette 13e campagne, sous la présidence d’honneur du directeur général de la Caisse Desjardins des Bois-Francs, Benoît Bélanger, ne pourrait connaître du succès sans l’engagement des partenaires et des bénévoles, a fait valoir France Auger, présidente du conseil d’administration de la Fondation, qui a notamment remercié André Hébert pour le prêt d’un véhicule pour la livraison des plantes aux quelque 350 entreprises, en plus des remerciements aux Fermières d’Arthabaska, aux membres Albatros, à la Grande Place des Bois-Francs, aux professionnels de la santé du CLSC, ainsi qu’aux résidences pour aînés et aux marchés de Noël de Victoriaville et Kingsey Falls qui ont ouvert leurs portes pour la vente des poinsettias.

Enfin, la Fondation CLSC Suzor-Coté, depuis trois ans, se déploie davantage dans la région. «Ainsi, grâce à Élise Hamel de Ham-Nord, au maire Antoine Tardif de Daveluyville et à Pierrette et Éric Gardner à Saint-Norbert-d’Arthabaska, près de 200 poinsettias ont trouvé preneur dans ces trois municipalités», a souligné Mme Auger.

«Voilà un signal que pour développer davantage la campagne, on doit aller en région. La Fondation d’ailleurs couvre tout le territoire. Là aussi les gens éprouvent des besoins», a conclu le coordonnateur Gilles Langlois.