Une Classique chocolatée!

VICTORIAVILLE. Solidement enraciné dans la région depuis 32 ans, la Classique de basketball Le Lait se donnera une touche plus colorée en changeant d’appellation. On parlera désormais de la Classique chocolat au lait de Victoriaville.

Cette nouvelle dénomination ne changera cependant en rien la formule de ce rassemblement sportif d’envergure. Ainsi, du 9 au 11 janvier, le berceau du développement durable sera une fois de plus assailli par plus d’un millier de joueuses de basketball des quatre coins du Québec à l’occasion de l’un des tournois féminins les plus prisés au pays.

Encore cette année, pas moins de 126 formations croiseront le fer dans les catégories mini, atome, benjamin, cadet, juvénile, collégial et ouvert. En partenariat avec la Ville de Victoriaville et la Commission scolaire des Bois-Francs, 16 plateaux seront le théâtre de plus de 210 rencontres, jusqu’aux 13 finales, présentées le dimanche, dès 11 h.

La Classique prendra son envol le vendredi, à 19 h, à l’école secondaire Le boisé. Des matchs seront également disputés au Cégep, à l’école Le tandem, à l’école La myriade, l’école Pie-X, l’école Notre-Dame-des-Bois-Francs, le Pavillon Agri-Sports et au Collège Clarétain. Changement cette année, le plateau du Collège Sacré-Cœur ne sera plus utilisé en raison de sa conversion en salle polyvalente. L’école Le manège fera donc son entrée dans la Classique. On devra modifier les paniers, mais le terrain s’avère conforme aux normes des organisateurs.

«Le vrai défi après 32 ans n’est pas tant de renouveler de fond en comble la formule. En fait, ce à quoi nous nous attardons, c’est de garder le feu sacré auprès de tous nos partenaires et bénévoles», a expliqué le président de la Classique, Jacques Provencher.

La conférence de presse de la Classique s’est tenue au lendemain du décès de la légende du hockey Jean Béliveau, qui a grandi à Victoriaville. Tant la présidente de la Commission scolaire des Bois-Francs, Paulette S. Rancourt, que les organisateurs de la Classique n’ont pas manqué de faire un clin d’œil au «Gros Bill». Mme Rancourt a parlé du «respect» dont faisait preuve l’ex-joueur étoile du Canadien de Montréal, qui caractérise également l’ambiance de la Classique. Bertrand Dumont, directeur technique de la compétition, a également rappelé qu’à la création des Astéries, en 1981, la Fondation Jean-Béliveau avait fourni l’équipement aux trois équipes d’origine de l’organisation de basketball féminin. Tous les ans, plus de 80 équipes sont hébergées dans des classes de divers établissements scolaires de la région durant la Classique. Voilà qu’on a bonifié l’entente avec la Commission scolaire des Bois-Francs, ce qui permettra de centraliser toutes les formations à l’école secondaire Le boisé et ses environs. «Auparavant, des équipes étaient hébergées à l’école Le tandem, entre autres. Disons que les joueurs se sentaient moins dans l’ambiance du tournoi. La centralisation de l’hébergement sera un changement intéressant pour ces équipes», a expliqué le président de la Classique. Ne cherchez pas une chambre dans les hôtels de la région au cours de ce week-end. La plupart des établissements hôteliers affichent complet en raison de la tenue de la Classique. D’ailleurs, les retombées économiques sont majeures pour la région, souligne la présidente de l’organisation des Astéries, Andrée Brière. Les organisateurs de la Classique de basketball ont habitué les joueuses à de grosses pointures à la présidence d’honneur de l’événement au cours des dernières années. Des entraîneurs renommés, des anciens joueurs de la mythique formation des Harlem Globetrotters ainsi que d’anciennes joueuses de haut niveau ont occupé cette fonction honorifique au fil des ans. Cette année, il n’y aura pas de président d’honneur. «On prend une pause pour revenir en force», a assuré M. Provencher. La région sera représentée par sept équipes lors de la Classique. La troupe mini AA des Astéries évoluera dans la classe benjamin A puisque la catégorie mini sera désormais réservée au volet participatif. On comptera une équipe benjamin AA et AAA, une formation juvénile AA et AAA ainsi qu’une équipe composée d’anciennes joueuses des Astéries dans la classe ouverte. 126 équipes, c’est le chiffre magique de la Classique, à la lumière des propos des organisateurs. Dans le passé, on a atteint un nombre record de 144 formations, mais la qualité de l’organisation s’en ressentait. «Nous avons trouvé la recette parfaite», a assuré le président. Andrée Brière ajoute que cela permet aussi aux équipes de rentrer au bercail en après-midi, le dimanche, ce qui est très apprécié des formations de l’extérieur.