Une rencontre avec l’histoire du Laurier… et celle de Robert Carrier

VICTORIAVILLE. «L’histoire, ça ne s’enseigne pas, ça se raconte, et ce, un objet à la fois», a lancé l’enseignant en histoire à l’École secondaire Le boisé, Martin Ouellette. Cette phrase ne pouvait s’appliquer mieux à ce que ses étudiants en 4e secondaire ont vécu, vendredi après-midi.

Grâce à la précieuse collaboration du coordonnateur de la Division des bâtiments et équipements de la Ville de Victoriaville, Claude Doré, sa classe-musée a accueilli, ce printemps, une pièce d’anthologie. Il s’agit du projecteur principal du Cinéma Laurier, cœur de cette institution.

D’ailleurs, pour présenter cette fameuse pièce à ses élèves, le professeur a fait appel à nul autre que Robert Carrier. L’ancien propriétaire du cinéma a bien voulu dévoiler quelques anecdotes au sujet de ce pan d’histoire ainsi que son parcours dans le domaine.

Parmi celles qu’il a livrées à sa jeune audience, il a fait le récit de son coup de foudre avec le «septième art». «À 14 ans, le premier film que j’ai vu a été Le corsaire rouge. Lorsque j’ai vu Burt Lancaster arriver dans l’écran et me dire d’embarquer avec lui dans une aventure, j’ai été séduit. À mon retour à la maison, j’ai dit à ma mère que Burt m’avait parlé!», s’est-il exclamé.

Véritable encyclopédie, M. Carrier a également fait savoir que l’œuvre de 1997 de James Cameron, Titanic, a été le film ayant attiré le plus les foules, suivi par celui de Steven Spielberg E.T. L’extraterrestre, réalisé en 1982. Enfin, il a passé au peigne fin tout le fonctionnement du projecteur, de son fonctionnement jusqu’à son évolution à travers les générations.