La MRC de L’Érable appuie les démarches de Vélo Québec

PLESSISVILLE. Le conseil des maires de la MRC de L’Érable, comme d’autres au Québec, s’oppose à l’abolition du volet 4 visant l’entretien de la Route verte et appuie les démarches de Vélo Québec qui lance un SOS Route verte pour que le gouvernement du Québec revienne sur sa décision et rétablisse le programme.

Pour le préfet de la MRC de L’Érable, Sylvain Labrecque, l’abolition de ce programme, qui avait pour but de soutenir les partenaires municipaux dans la prise en charge de l’entretien du réseau cyclable, vient mettre fin à un partenariat gagnant.

Annoncée en novembre dernier, cette coupe représente une perte de 2,8 millions $ pour la Route verte et de 115 000 $ pour le Parc linéaire des Bois-Francs (soit la moitié de son budget) avec ses 77 kilomètres de piste cyclable localisée sur les territoires des MRC d’Arthabaska et de L’Érable.

Pour les maires de L’Érable, l’abolition du volet 4 menace la pérennité de la Route verte et par conséquent celle du Parc linéaire des Bois-Francs. Dans la résolution qu’ils ont adoptée en séance du conseil, les maires ont aussi indiqué que cette décision aura évidemment des impacts économiques négatifs pour le territoire étant donné que la piste cyclable est un incitatif majeur dans la décision prise par les cyclotouristes de choisir le Centre-du-Québec pour leur destination vélo sans oublier l’impact sur la qualité de l’entretien et de la sécurité de ses usagers.

Depuis 2008, le Parc linéaire des Bois-Francs a investi près de 1,4 million $, par le biais de différentes subventions et des MRC d’Arthabaska et de L’Érable, en réfection et améliorations de ses structures sur le sentier.

Pour M. Labrecque, la décision du gouvernement de ne pas renouveler le programme est assez paradoxale. «La Route verte est située sur une ancienne emprise ferroviaire qui lui appartient et voilà qu’il décide ne plus vouloir donner d’argent pour son entretien.»

Chacune des municipalités de la MRC de L’Érable sera également appelée lors de leur séance publique de décembre à appuyer une résolution similaire qui sera acheminée au gouvernement.

De son côté, le président du Parc linéaire des Bois-Francs, Lionel Fréchette, a déjà dit publiquement que le gouvernement du Québec, en retirant sa subvention annuelle de 115 000 $ pour l’entretien, venait de signer, à brève échéance, l’arrêt de mort du Parc linéaire des Bois-Francs.